La SEC amorce un virage radical avec la nouvelle administration. Des régulations strictes introduites sous l’ère précédente sont désormais remises en cause, annonçant une réduction de la pression réglementaire sur les actifs numériques.
Des règles abandonnées pour un changement notable
- Le président par intérim, Mark Uyeda, envisage de retirer une règle imposant aux conseillers financiers des exigences renforcées pour conserver les cryptomonnaies de leurs clients.
- Il remet également en question une obligation de reporting mensuel pour certains fonds, jugée trop contraignante et dépassant le cadre légal.
Une réorientation stratégique
- Une nouvelle task force dédiée à la crypto est en train de réécrire les relations entre la SEC et les entreprises du secteur, avec une approche plus souple.
- Le but affiché est de favoriser l’innovation en réduisant les frais de conformité tout en conservant un minimum de protection pour les investisseurs.
Opportunités et risques du tournant
Opportunités :
- Soulagement réglementaire : Elle permet aux acteurs crypto de développer de nouveaux produits sans craindre des obligations excessives.
- Clarté future : En formant une nouvelle dynamique de consultation, la SEC ouvre la voie à des règles mieux adaptées à l’écosystème blockchain, notamment pour les plateformes DeFi ou les stablecoins.
Risques :
- Baisse de vigilance : Une régulation trop laxiste pourrait faciliter les dérives, notamment les fraudes ou manipulations de marché.
- Perte d’autorité : Les changements rapides peuvent accroître le scepticisme, notamment chez les investisseurs traditionnels soucieux de stabilité et d’encadrement.
Conclusion
Avec cette révision des règles adoptées sous l’administration précédente, la SEC amorce une nouvelle ère, plus favorable à la crypto. Si cette posture peut stimuler l’innovation et alléger les contraintes, elle lève aussi des inquiétudes sur la robustesse future de la protection des investisseurs. L’équilibre entre souplesse et encadrement sera déterminant dans les prochains mois.
