Apparu en 2009, suite à la naissance du Bitcoin, la technologie blockchain avait pour seule mission d’offrir au grand public, un moyen de s’affranchir des banques. Ceci afin de gérer soit même son argent. Mais aujourd’hui, la technologie blockchain ne se limite plus aux transactions financières.
Comme l’a dit Marc Kenigsberg, le CEO Else Nutrition : “la Blockchain est la technologie. Bitcoin est simplement la première manifestation de son potentiel. » Parmi les nombreuses manifestions de son potentiel dans divers domaines (sport, jeux vidéos, assurance, streaming musical, cloud, etc), la blockchain touche désormais au secteur des chaînes de logistiques. Notamment grâce au projet Obortech.
Les chaînes d’approvisionnements actuelles
Des problèmes encore non résolus
Le secteur de la chaîne d’approvisionnement se caractérise par la présence de multiples parties prenantes, entraînant une fragmentation importante du marché et créant donc certains problèmes propres à l’industrie.
Notamment la difficulté de partager des données entre plusieurs acteurs ou le temps nécessaire au traitement des activités, qui se fait de manière manuel, en raison des nombreux acteurs requis. D’après le Forum Économique Mondial, on estime que le traitement des documents papiers représente 20 % du total des coûts de transport dans le commerce mondial.
Même dans les cas où les organisations ont investi dans des ressources informatiques et numériques, celles-ci sont généralement adaptées aux besoins individuels et ne peuvent être utilisées dans l’ensemble du secteur. En effet, ces systèmes informatiques sont difficiles à adopter par certains acteurs.
Les entreprises qui manquent de ressources et de connaissances informatiques ne peuvent pas construire et maintenir de tels systèmes par eux-mêmes. Les PME sont donc confrontées aux plus grands obstacles, car elles ont du plus de mal à faire face au coût et à la complexité des chaînes d’approvisionnement.
Globalement, les systèmes de chaîne d’approvisionnement existants sont caractérisés par la fragmentation, des processus coûteux, la méfiance entre les différents acteurs, les retards, les litiges et les incertitudes. À titre d’exemple, rien qu’en Amérique du Nord, des aliments frais d’une valeur de 7 milliards de dollars se gâtent, avant même d’atteindre un consommateur, en raison de la complexité des chaînes d’approvisionnement.
On pourrait également mentionner les cas de vol, qui sont la source de pertes d’argent considérable. Le rapport “Global Supply Chain Intelligence” développé par le BSI Group, en 2015, révèle que le vol de marchandises dans le monde, est actuellement estimé à plus de 25 milliards de dollars.
L’intégralité des problèmes mentionnés plus haut, peuvent être résolus en tirant parti de la technologie blockchain. Grâce à cette dernière, il serait possible de construire un réseau entièrement numérique offrant des droits de participation égaux, une visibilité des processus, un contrôle des données par l’utilisateur, des notifications en temps réel et un partage des informations à distance. Pour ce faire, un projet nommé Obortech à pour objectif de concrétiser cette vision, afin de bouleverser le secteur de la chaîne d’approvisionnement.
Présentation de Obortech
Obortech souhaite développer un centre de logistique intelligent, prenant la forme d’un écosystème numérique décentralisé, qui sera accessible à toutes les parties prenantes du secteur. L’immense expérience dont dispose l’équipe d’Obortech dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement, permettra de construire une plateforme efficace, capable de supprimer les points les plus sensibles des chaînes de logistiques actuelles.
Les partenaires de Obortech
À ce jour, la première version de l’écosystème décentralisé créé par Obortech, appelé Smart Logistics Hub ou Smart Hub, a été développée et est testée dans sept entreprises basées Mongolie. Le prototype s’est avéré être un succès et l’équipe a enregistré de nouveaux partenariats majeurs en Mongolie. Ainsi qu’en Asie et en Europe.
En effet, Obortech a également établi des partenariats avec aux Pays-Bas, en Australie, au Japon et en Inde. L’entreprise prévoit de lancer la deuxième version du Smart Logistics Hub, au cours du second semestre 2022.
Obortech prévoit de fournir ses services à trois principaux marchés : le transport terrestre euro-asiatique, le transport terrestre intra-européen et le transport d’exportation et d’importation de la Mongolie. Traditionnellement, le commerce eurasiatique était largement transporté par voie maritime.
Pourtant, le transport terrestre, tel que les flux de marchandises par rail et par route, entre l’Europe et l’Asie, n’en reste pas moins important. En 2015, le volume des échanges conteneurisés sur les voies terrestres entre l’Europe et l’Asie était de 1,17 trillion de dollars.
La blockchain : une technologie à succès
Un état de fait déplorable
Durant, mais aussi après, la crise du Covid-19, les services de logistiques proposés par Obortech, ont connu une forte demande, suite à leur grande praticité. En effet, les professionnels du secteur ont très vite conclu que les chaînes d’approvisionnement actuelles, vont devoir être plus flexibles et plus résilientes.
Notamment pour être capable de s’adapter à des situations imprévu en l’espace de quelques jours, plutôt qu’en l’espace de quelque mois ou années. Dans le contexte de la pandémie mondiale, un système intelligent, entièrement numérique et contrôlé à distance, pouvait réduire considérablement le risque de contamination. Notamment en limitant les interactions physiques dans les zones de stockage.
Une prise de conscience collective
Des pays comme la Corée du Sud, les Pays-Bas, la Belgique et Abu Dhabi ont lancé des projets de connexion de leurs ports via la technologie blockchain afin d’améliorer l’efficacité et l’intégrité des échanges internationaux. Fondée en août 2017, la Blockchain In Transport Alliance, est rapidement devenue la plus grande alliance commerciale blockchain au monde, avec près de 500 membres dans plus de 25 pays.
Les plateformes basées sur la blockchain ont été très appréciées par de nombreuses autorités participantes du commerce et du transport transfrontaliers. L’Organisation mondiale des douanes accorde une grande importance à la blockchain pour le commerce transfrontalier et la considère comme un pas de géant pour les douanes au 21e siècle. Plus de 600 ports et terminaux du monde entier ont rejoint le réseau blockchain à ce jour.
Une équipe d’experts
Tamir Baasanjav, CEO & fondateur
Il est spécialisé dans la gestion de projets et la communication stratégique. Par le passé, Tamir Baasanjav a participé au projet Knowledge Hub, financée par le gouvernement des États-Unis, visant à améliorer les domaines du transport et de l’énergie. En paralèlle, il dispose de 10 ans d’expérience dans la conception de produits et d’UX (User Experience). Remportant dans sa carrière le concours mondial de conception de produits organisé par Adidas.
- Rôle dans le projet : Tamir Baasanjav a conçu le concept de Smart Hub et sa stratégie commerciale. Il gère donc le projet et dirige la conception du produit et le marketing.
Enkhbat Dorjsuren, Responsable de la logistique et cofondateur
Possèdant 20 ans d’expérience dans le secteur de la logistique et du transport, il est le CEO de la Mongolian Express. L’une des plus grandes entreprises de transport terrestre en Mongolie. Enkhbat Dorjsuren dispose ainsi d’un vaste réseau dans le secteur du transport et de la logistique en Mongolie.
- Rôle dans le projet : Il a établi les partenariats du projet dans le secteur du transport et dirige le développement des partenariats en Mongolie et en Euro-Asie.
Tungalag Sukhbat CFA, Directeur financier
Professionnelle de la finance et de l’investissement, elle a plus de 20 ans d’expérience. Elle a travaillé dans différents domaines, notamment dans le conseil stratégique et financier, mais aussi dans les programmes de développement multilatéral en Mongolie. Elle a obtenu la charte CFA au Royaume-Uni et est membre du CFA Institute. En outre, elle est évaluateur d’entreprise certifié de Mongolie.
- Rôle dans le projet : Elle a développé le plan d’affaires ainsi que la modélisation financière du projet. Elle dirige ainsi la gestion financières d’Obortech.
Zoljargal Dashnyam, Conseillère juridique
Elle possède une vaste expérience en droit des sociétés et en capital-investissement. Elle est diplômée de la faculté de droit de Harvard en Master of Laws. Elle a été classée parmi les meilleurs avocats de Mongolie pendant 9 ans et travail dans le plus grand cabinet d’avocats de Mongolie, la DB>S.
- Rôle dans le projet : Elle est en charge du développement du modèle de gouvernance du Smart
hub et des activités juridiques du projet.
Maxim Prishchepo, Architecte blockchain
Il dispose de plus de 6 ans d’expérience dans le développement de blockchain et à 20 ans d’expérience dans la conception de systèmes informatiques financiers complexes. Il est un analyste qualifié en matière de crypto et de finance. Il a travaillé en tant que développeur et architecte blockchain pour les projets Energi, 0chain et Wagerr. Les principaux domaines de spécialisation de Maxim Prishchepo sont Bitcoin, Ethereum, PIVX, ZCash et d’autres solutions blockchain basées sur des logiciels libres.
- Rôle dans le projet : Il a développé le contrat intelligent Ethereum du projet Smart Hub. Il dirige le système de paiement par tokens (OBOT) et le développement de la blockchain Ethereum du projet.
Alok Gupta, Architecte blockchain
C’est un développeur blockchain certifié, avec plus de 12 ans d’expérience dans le développement d’applications. Il a figuré parmi les 5 % les plus performants lors concours de conception d’architecture de blockchain, organisé par IBM et l’IIT. L’un des meilleurs instituts technologique de l’Inde.
- Rôle dans le projet : Ayant participé au développement l’architecture blockchain de premier prototype de Smart Hub, il s’occupe donc du développement de ce dernier.
Le token Obortech (OBOT)
Parmi les caractéristiques uniques de la plateforme Obortech, nous pouvons parler de son système de jetons (OBOT tokens) que les membres de l’écosystème Smart Hub, peuvent utiliser de différentes manières. Notamment pour payer les transactions, obtenir des droits de vote, donner des récompenses ou lancer des activités de crowdfunding.
Le token OBOT à une offre total de 300 millions d’unités et est classé 1943ème en termes de capitalisation boursière. À l’heure ou cet article est écrit, il vaut 0,0057€. Celui-ci est uniquement disponible les plateformes suivantes : Probit Global, Unisawp et Pancake Swape.
Faut-il investir dans Obortech ?
Bien que l’on soit conscient de la pertinence et de la solidité du projet Obortech, il faut tout de même admettre que le prix de son token est peu flatteur. Avec un prix actuel de 0,0057€, il ne serait pas étonnant que des acteurs du marché le considèrent un actif hautement spéculatif.
D’autant plus que celui-ci avait atteint le prix record de 0,10€ en octobre 2021, avant de rechuter à son niveau actuel. Ainsi, en raison de son prix excessivement bas depuis plusieurs mois et de sa forte volatilité, le token OBOT peut s’avérer être un investissement risqué. Notamment pour ceux qui débutent dans le monde de la crypto. Il est donc recommandé de faire preuve de prudence, si l’on souhaite se lancer dans ce genre de placement.