Une startup américaine fait sensation avec une promesse aussi ambitieuse que controversée : permettre aux utilisateurs de « tricher sur tout ». Soutenue par Andreessen Horowitz, cette intelligence artificielle entend bouleverser la productivité quitte à provoquer un tollé éthique.
Un financement massif pour une technologie provocante
- La jeune entreprise a levé 15 millions de dollars pour développer un outil d’assistance intelligente capable d’observer l’écran d’un utilisateur et de lui fournir des réponses en temps réel, sans laisser de trace.
- Présentée comme un assistant invisible, cette IA se veut polyvalente : devoirs, réunions, examens, tout devient plus facile ou plus discutable.
Un positionnement volontairement subversif
- Avec des slogans assumés comme « tricher sur tout », la startup joue sur la provocation pour attirer l’attention et accélérer sa viralité.
- L’équipe fondatrice revendique une vision « pragmatique » de l’IA qui est de maximiser l’efficacité, même si cela signifie bousculer les codes traditionnels du mérite.
Opportunités et menaces
Opportunités :
- Révolution de la productivité : En automatisant l’assistance cognitive, cet outil pourrait transformer le travail intellectuel dans de nombreux secteurs.
- Succès marketing fulgurant : L’angle polémique attire l’attention, stimule l’adoption virale et positionne la marque comme pionnière de la « super-assistance ».
Menaces :
- Débat éthique explosif : Le concept de « triche assistée » questionne profondément les valeurs d’intégrité dans l’éducation, le travail et la société en général.
- Problèmes de confidentialité : Une IA capable de lire en permanence l’écran et le micro soulève des inquiétudes majeures en matière de vie privée et de sécurité des données.
Conclusion
En misant sur une IA qui franchit volontairement les lignes rouges, cette startup incarne l’une des grandes tensions de notre époque : entre innovation radicale et responsabilité éthique. Si le succès commercial semble bien engagé, reste à savoir si le public, les institutions et les régulateurs accepteront durablement un tel virage technologique.