FTX: Sam Bankman-Fried, remis en liberté sous caution

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Dès son arrivée aux États-Unis, le fondateur de FTX vient d’être libéré sous caution juste après sa première audition.

 

Une liberté qui vaut des millions

L’histoire de Sam Bankman-Fried (SBF) se poursuit, avec un coup de théâtre surprenant pour l’affaire FTX. Après la chute de son empire puis son exil aux Bahamas, on apprenait hier que l’ex-milliardaire devait faire face à la justice américaine. À la surprise de tous, celui qui prétendait avoir un compte en banque ne dépassant pas 100 000 dollars, et être au bord du gouffre, a pu, durant son audience qui s’est déroulée jeudi 22 décembre, faire une demande de libération sous caution.

Par miracle, le juge du tribunal de district de Manhattan, a donné un avis favorable à cette demande en faisant une réclamation, en échange, d’une somme de 250 millions de dollars. Un montant qui est considéré comme « la plus grande caution d’avant-procès jamais réclamé ». Le juge a estimé que le risque que Bankman-Fried cherche à fuir était faible et qu’il ne constituait pas un danger public en matière de délits financiers.

 

La famille vient en aide

Cette terrible somme a en partie été gagée sur la maison de ses parents, tous deux professeurs de droit à Stanford, mais aussi sur des actifs “conformes” de deux autres signataires.

 

L’ancien dirigeant de FTX doit d’ailleurs porter un bracelet électronique et domicilier chez ses parents. Il sera interdit, pour lui, d’effectuer des demandes de prêt dépassant la somme de 1 000 dollars. Durant cette audience, l’accusé ne s’est exprimé qu’une seule fois, pour affirmer qu’il était conscient des conséquences d’une possible violation aux conditions de sa mise en liberté sous caution.

Il était d’ailleurs prévu que SBF soit envoyé au Metropolitan Détention Center (MDC) de Brooklyn. Cinq des huit chefs d’accusation retenus contre lui prévoient, chacun, une peine maximum de vingt ans de prison.

 

Les internautes restent sceptiques

Bien évidemment, les internautes n’ont pas manqué de réagir sur la toile en exprimant leurs doutes sur les sources du paiement de la caution.

 

 

D’autres ont même envisagé des hypothèses beaucoup plus poussées, comme les participations de hautes personnalités publiques comme Hillary Clinton à la libération sous caution de SBF.

 

 

Pour rappel, l’ex-patron de l’exchange, a notamment été inculpé pour fraude et association de malfaiteurs, détournement de fonds sur des clients de FTX afin de rembourser des dettes et d’effectuer des investissements. Mais également pour avoir renoncé à contester sa remise aux autorités américaines et sa  fuite aux Bahamas

L’homme qui valait autrefois 32 milliards de dollars et qui était à l’origine, selon les mots du solliciteur général Nicolas Roos, « d’une fraude aux proportions épiques » sera désormais jugé le 3 janvier. Il sera ensuite formellement inculpé devant le juge new-yorkais Ronnie Abrams.

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