La notoriété dont dispose la blockchain, provient essentiellement de la décentralisation qu’elle apporte à tous types de secteurs (finance, sport, jeux vidéos, assurance, immobilier, hôtellerie, etc). Il n’est donc pas rare que cette technologie s’attire les louanges de ceux qui ne veulent plus dépendre d’une entité centralisé.
Si bien qu’au fil du temps, deux camps se sont créés. Avec d’un côté, les systèmes centralisés et de l’autre, les systèmes décentralisés. Diamétralement opposés du fait de leur propre conception, ces deux systèmes sont vus comme deux ennemies jurés, qui ne s’entendront jamais. Mais grâce à Chainlink, cela est sûr le point de changer.
En quoi cette opposition est-elle un problème ?
Bien que la décentralisation apporté par la blockchain, soit une innovation révolutionnaire, il faut savoir que celle-ci n’en reste pas moins un système fermé aux mondes extérieur. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il est techniquement impossible de transférer des informations externes, au sein d’un système décentralisé.
Pour rappel, la technologie blockchain est apparue il y a seulement une dizaine d’années seulement (2009 : création du Bitcoin). Ce type de système n’étant pas encore la norme, la centralisation est donc prédominante dans notre société. Ceci étant, la grande majorité des informations auxquelles nous avons accès (revues scientifiques, cours de la bourse, météo, statistiques, données clients, résultats sportifs, paiements bancaires, etc) proviennent de systèmes centralisés.
Par conséquent, toute tentative voulant essayer de relier un système décentralisé, avec le monde extérieur (les systèmes centralisés) se soldera par un échec. Étant diamétralement opposés, ces deux mondes ne peuvent en aucun cas communiquer entre eux pour s’échanger des informations. La création d’une application décentralisé (Dapps) devient alors impossible pour un développeur. Car le fonctionnement d’un Dapps, dépend de smart contrats, qui eux même dépendent d’informations externes.
Qu’est-ce qu’un smart contrat ?
Un “smart contract” ou contrat intelligent, est un programme dont l’exécution ne nécessite pas l’intervention d’un tiers de confiance. Il s’agit d’un programme qui s’active automatiquement sur un réseau décentralisé, une fois que certaines conditions sont remplies. Ces conditions sont définies préalablement par le créateur du contrat intelligent et sont écrites de manière immuable sur la blockchain.
Ainsi, dès que certaines conditions sont remplies sur la blockchain par un utilisateur, au travers d’un Dapps par exemple, le contrat se déclenchera de manière automatique. Contrairement à un contrat traditionnel, aucune tierce partie ne va procéder à la réalisation du contrat, tout est automatisé. Cependant, les conditions de déclenchement d’un contrat intelligent, dépendent très souvent de sources d’informations issues du monde extérieur. Pour résoudre ce problème, une technologie appelé “oracle” fut créé.
Qu’est-ce qu’un oracle ?
Un oracle est une technologie ayant pour unique mission de transférer des informations du monde extérieurs, vers un réseau décentralisé. Un oracle analyse, authentifie et diffuse les données provenant du monde réel, vers les systèmes décentralisés (les blockchain).
Grâce à ce transfert de données, les contrats intelligents inscrits dans la blockchain, pourront ainsi déterminer si certaines conditions sont remplis ou non, avant d’être déclenchés. Mais aussi novateur que puisse paraître les oracles, ces derniers ont tout de même un gros inconvénient.
L’inconvénient des oracles actuelles
L’inconvénient qui est à la source des différents problèmes que rencontre les oracles actuelles, provient du fait qu’ils sont centralisés. En effet, si un oracle tombe un jour en panne, il peut provoquer une défaillance sur plusieurs plateformes décentralisés. Mettant en péril les fonds de certains utilisateurs présents dans la DeFi par exemple.
Quoi qu’il en soit, si jamais un seul oracle devait s’arrêter, ne serait-ce qu’un instant, cela pourrait provoquer un véritable chaos pour de nombreuses personnes. À noter également qu’en cas de mauvaise intention de la part de l’oracle, il se peut que certaines informations soient falsifiées.
Tous ces inconvénients engendrent inexorablement des problèmes de confiance importants, entre les Dapps et les oracles centralisés. C’est donc dans l’objectif de résoudre ce problème, que le projet de la crypto chainlink fut créé.
Qu’est-ce que chainlink ?
Chainlink se présente comme un réseau d’oracle décentralisé, voulant supprimer les problèmes liés à l’intermédiation des oracles traditionnels. Garantissant la protection et l’authenticité des données transmises entre le monde extérieur et les contrats intelligent, chain link est à ce jour un des oracles les plus utilisés dans le monde de la crypto. En 2017, durant sa toute première ICO, chainlink à levé un total de 32 millions de dollars en link crypto. Elle doit son succès à l’extrême praticité et fiabilité qu’apporte sa technologie, mais aussi aux nombreux partenariats qu’elle a pu conclure.
En effet, chainlink enregistre à son actif plus de 1000 partenariats, avec notamment les plus grandes blockchains du marché que sont : Ethereum, Avalanche, Binance Smart Chain, Polkadot, Polygon, Solana ou encore Fantom. Mais ce n’est pas tout. Chainlink a également réalisé plusieurs partenariats avec de grandes multinationales. Telle que : Amazon Web Services, Google Cloud Platform, Swisscom, Associated Press et Accu Weather.
Comment fonctionne l’oracle chainlink ?
Lorsqu’un utilisateur, d’une quelconque application décentralisé, aura besoin d’une information off-chain (en dehors de la blockchain), il va soumettre une demande au réseau chainlink. À l’aide de ce qu’on appelle un “user contract”, un contrat utilisateur.
Celui-ci va alors déclencher un “oracle contract”, un contrat d’oracle, qui a pour mission de traiter les requêtes des utilisateurs souhaitant avoir des informations off-chain. Une fois la requête traité, un « aggregating contract », un contrat d’agrégation, sera déclenché. Il aura pour fonction d’analyser les données des “oracle contratc”, donc la requête de notre utilisateur et de lui fournir les informations que qu’il recherche.
Un aperçu de l’équipe de chainlink
L’équipe derrière le fonctionne de l’entreprise, intitulé Chainlink Labs, est dirigée par Sergey Nazarov (CEO). Après avoir travaillé chez First Mark Capital, une société de capital-risque basée à New York, il finit pas rejoindre le monde de la cryptomonnaie en 2011.
En 2014, il développa la plateforme SmartContract. Posant ainsi les bases de cet outil qui s’exécute de manière automatique lorsque certaines conditions sont remplies. Puis, en 2016, Sergey Nazarov propose une solution visant à résoudre les problèmes des oracles centralisés, en créant un réseau d’oracles décentralisé, du nom de chainlink.
Le Chief Technical Officer (CTO) ou Directeur des Nouvelles Technologies de chainlink, est Steve Ellis. Diplômé d’un bachelor en informatique de la New York University, il était ingénieur chez Pivotal Labs.
Une multinationale américaine de logiciels basée à San Francisco, qui fournissait également des services d’hébergement et de conseils sur la création de cloud. Son travail consistait à garantir la sécurité et la fluidité des logiciels développé par l’entreprise.
Pour finir, le chef des opérations (COO), Mark Oblad. Qui a fait sa carrière chez Gunderson Dettmer, un cabinet d’avocats qui se concentrent exclusivement sur l’économie de l’innovation. Par la suite, il fonda la société Valcu, un leader des logiciels d’automatisation des contrats, où Mark vit le fort potentiel des contrats intelligents.
Un aperçu des conseillers stratégique de chainlink
Le projet chainlink à la chance d’être entouré de conseillers prestigieux. À commencer par Eric Schmidt, l’ancien CEO de Google. Qui dans sa carrière participa aux conseils d’administration d’Apple, où il siégeait aux côtés de Steve Jobs. Il présidait également le conseil d’administration de l’université de Princeton au New Jersey.
Il y a aussi Evan Cheng, l’un des créateurs du Low Level Virtual Machine (LLVM) utilisé sur tous les appareils Apple, ainsi que sur de nombreux appareils Google, Nvidia et Intel. Evan Cheng est actuellement directeur de l’ingénierie chez Novi, une filiale de Facebook qui construit le système de paiement Diem.
Enfin, nous pouvons également citer Andrew Miller. C’est un leader reconnu dans la recherche sur le consensus décentralisé et l’infrastructure sécurisée des blockchains. Il est professeur associé d’informatique à l’Université de l’Illinois et conseiller pour Zcash et Tezos.
Chainlink crypto (LINK)
Utiliser pour payer les frais de fonctionnement du réseau chainlink, la crypto link est utilisé par tout les partenaire du réseau d’oracles décentralisé (soit plus de 1000 entreprises). À l’heure ou cet article est écrit, la crypto de chain link à une offre total de 1 milliards d’unités et est classé 25ème en termes de capitalisation boursière. Elle a un volume d’échange journalier dépassant les 565 millions de dollars et vaut 7,40€. le link est disponible sur toutes les plateformes de cryptomonnaies (Binance, Coinbase, Crypto.com, Kraken, etc).
Chainlink cours : une opportunité à saisir ?
En mai 2021, la crypto Link avait atteint le prix record de 42,58€. Avant de retrouver ces niveaux actuelles, datant de juin 2020 (soit 7,40€), le link avait réalisé un dernier pic à 28,85€ en novembre 2021. Comme toutes les autres cryptomonnaies, celui-ci n’a pas échappé à la chute brutal du marché. Bien que la fluctuation de son prix reste assez volatile, la valeur fondamentale derrière la crypto n’en reste pas moins très pertinente.
Comme vous avez pu le constater dans cet article, la solidité du projet chainlink est légitimé par le nombre impressionnant d’entreprises qu’elle a su attirer. Sa technologie étant considérée comme inégalable dans le monde de la crypto, il est presque sûr que le nombre d’adhérant à son réseau ne cessera d’augmenter au fil du temps.
Ainsi, pour ceux conscients de la valeur de chainlink, le prix actuel du link est une opportunité à ne pas manquer. Estimant qu’avec la remontée du marché, le link devrait dépasser son plus haut de mai 2021. Pour aller ensuite chercher sur le long terme des niveaux encore jamais atteint.
Même si cela peut paraître cohérent, ne vous laissez pas séduire pour autant. Notez bien que tout cela n’est reste pas moins qu’une hypothèse. Mais si vous souhaitez vous lancer, prenez garde à ne pas investir ce que vous ne pouvez vous permettre de perdre.