La Blockchain au secours des artistes musicaux

Temps de lecture : 2 minutes

La révolution technologique se répand rapidement en ce moment depuis Internet. Le blockhain fait partie de cette technologie moderne. Il s’agit d’un système de stockage d’informations ainsi que de son émission. Elle ne nécessite pas d’organe central de contrôle. Le domaine financier et celui de la banque sont généralement touchés par cette invention. Actuellement, le blockhain envahit petit à petit le secteur musical.

La Blockhain : qu’est-ce que c’est ?

C’est une plateforme d’échange et de stockage de la valeur sur le Web. Sa base de données consiste à contenir l’historique des commutations de ses utilisateurs. Elle est évidemment bien sécurisée vu qu’elle joue un rôle assez important dans la finance.

Elle est créée à partir de l’année 2008 simultanément avec le crypto monnaie (ou la monnaie numérique) bitcoin. Le développeur de cette plateforme se nomme Satoshi Nakamoto (pseudonyme), d’où satoshi est l’unité monétaire du Bitcoin. Le bitcoin est un mécanisme de paiement virtuel pair-à-pair.

Il s’agit également d’un enchaînement de blocs regroupant toutes les transactions effectuées par les utilisateurs. Généralement, la blockhain est coordonnée à travers les ordinateurs des utilisateurs. Chacun d’entre eux détient « un nœud », c’est une copie de la blockhain, vérifiant son intégrité.

La Blockhain, sauverait- elle les artistes musicaux ?

Le problème rencontré chez les artistes musicaux en ce moment

Nous constatons l’expansion des sites de téléchargement illégal des œuvres des artistes. Cela a des mauvais impacts sur l’industrie du disque ainsi que sur l’auteur de l’œuvre. De ce fait, tout le monde a accès à la musique gratuitement. Il s’agit d’un énorme piratage qui va bouleverser la manière dont on écoutait la musique à la belle époque. Le fait de consommer gratuitement les œuvres des artistes ruine petit à petit leur carrière.

L’offre proposée par la Blockhain

De nombreuses initiatives existent déjà actuellement telles que : Imogen Heap, l’artiste musicale pop anglaise qui a décroché le titre de lauréate des Grammy Awards l’année 2010. Après 5 ans de cela, elle a décidé de vendre son album intitulé « Tiny human » sur la plateforme Ujomusic à 6 $ le téléchargement fonctionnant sur l’Ethereum. Il s’agit d’un usage d’échanges pareillement à la Blockchain. 

C’est d’ailleurs à partir de ces revenus que cette dernière a eu l’idée de fonder Mycelia pendant l’année 2016, une année après sa première vente. Mycelia est un domaine permettant la distribution des musiques décentralisées qui se base sur la Blockchain. À partir de cette plateforme, les artistes ont alors la possibilité d’inspecter les ventes de leurs œuvres en ligne, à tout moment. 

Cette méthode pourrait bien aider les artistes musicaux. Le plus grand problème, c’est que cela a du mal à progresser. Il existe plusieurs facteurs freinant le progrès de cette plateforme. Comme le cas du frein technique ; il y a un problème au niveau de la vitesse des transactions. Contrairement à celle des systèmes actuels. Ensuite, les freins politique et légal, ainsi que le frein psychologique. 

 

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