Face à la montée en puissance de la cryptomonnaie, la BCE travaille sur l’euro numérique. En effet, la banque centrale européenne cherche à développer leur propre monnaie virtuelle. Au-delà d’une transaction financière simple, rapide et moderne, le but est de garantir un certain niveau de confidentialités aux utilisateurs. Cependant, l’anonymat total n’est pas une priorité absolue pour la BCE. Pour l’heure, selon Christine Lagarde, la BCE reste focus sur le développement de l’euro numérique.
La genèse du projet d’euro numérique
- Réponse des banques centrales avec les CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Émergence des cryptomonnaies comme alternative
- Projet de la BCE sous la direction d’Evelien Witlox
- Annonce récente de Christine Lagarde, présidente de la BCE
Au même titre que Bitcoin ou Ethereum, le CBDC (Central Bank Digital Currency) souhaite s’emparer du marché virtuel. La banque centrale européenne souhaite concurrencer les monnaies virtuelles tout en restant sous le contrôle étroit des institutions financières. La BCE est ainsi engagée dans la mise en place d’un euro numérique. Ses grandes lignes ont été récemment exposées par sa présidente, Christine Lagarde.
Les inquiétudes autour de l’anonymat
Les parlementaires européens se préoccupent de l’anonymat et de la protection des données personnelles concernant l’euro numérique. Le débat, initié par le député Nicola Beer met en lumière les divergences entre les positions exprimées par Evelien Witlox en avril dernier et celles tenues aujourd’hui par Christine Lagarde.
Mme Witlox avait affirmé que la BCE ne s’intéressait pas aux données personnelles des utilisateurs de CBDC. D’autre part, les propos de Mme Lagarde sont plus nuancés : l’institution veillera à protéger la vie privée des utilisateurs. Elle ne garantira pas un anonymat total.
Est-ce que l’anonymat total est une nécessité ?
- Mise en avant du besoin d’éviter un blanchiment d’argent
- Bilan des expériences de monnaies numériques anonymes existantes
- Possibilité d’une solution intermédiaire entre transparence totale et anonymat
Les perspectives d’avancement du projet
L’heure est à la réflexion pour les responsables du projet d’euro numérique. Ils doivent déterminer le meilleur moyen d’assurer une traçabilité satisfaisante tout en permettant aux utilisateurs de conserver une certaine confidentialité. Christine Lagarde a d’ailleurs annoncé que d’importantes décisions seraient prises par la BCE dans les jours à venir.
Ainsi, le futur euro numérique ne sera probablement pas totalement anonyme. Il devrait toutefois offrir des garanties suffisantes en matière de protection des données personnelles et de confidentialité des transactions. Reste à voir comment ces promesses seront concrètement appliquées.