Souvent, les médias traditionnels présentent le discours selon lequel le Bitcoin est polluant, une aberration écologique, consommant plus d’énergie qu’un pays entier, et risquant de bouillir nos océans. Les critiques envers l’invention de Satoshi Nakamoto ne manquent pas, surtout lorsqu’il est question d’énergie et d’environnement.
Posons les choses à plat. Bitcoin fonctionne sur un algorithme de preuve de travail, nécessitant que les mineurs utilisent d’importantes quantités d’électricité pour faire progresser la blockchain.
C’est là que le problème se pose. Bitcoin consomme de l’électricité, et il y a souvent une perception biaisée de l’électricité comme une ressource rare qu’il faut économiser à tout prix.
L’électricité est simplement le déplacement d’électrons. À l’échelle d’un pays, la production d’électricité repose sur un mix énergétique comprenant des énergies non renouvelables comme le pétrole et le gaz, ainsi que des énergies renouvelables telles que le photovoltaïque, l’éolien et l’hydraulique.
En France, près de 70% de l’énergie provient du parc nucléaire, héritage de la volonté de souveraineté énergétique portée par le Général De Gaulle dans les années 60.
Cependant, d’autres pays ont des réalités énergétiques différentes. En Allemagne, par exemple, environ 30% de l’énergie provient du charbon.
La production d’électricité doit correspondre à la demande, et l’électricité se stocke mal. Les batteries sont coûteuses, polluantes, et impraticables à grande échelle.
À grande échelle, l’objectif est d’équilibrer l’offre et la demande, en évitant au maximum les coupures d’électricité. C’est pourquoi le marché de l’électricité fonctionne majoritairement comme un marché spot, notamment en Europe, ajustant les positions en temps réel en fonction de la météo et de l’heure de la journée.
LE MINAGE DE BITCOIN
Le minage est une loterie où de nombreuses personnes tentent toutes les 10 minutes de découvrir la combinaison gagnante pour miner le prochain bloc de la blockchain Bitcoin. Plus la puissance de calcul est élevée, plus on alloue d’électricité au réseau, plus les chances de gagner augmentent.
L’algorithme de difficulté de Satoshi Nakamoto garantit qu’un bloc est trouvé toutes les 10 minutes, indépendamment de la quantité d’électricité allouée au réseau.
Les mineurs utilisent des ASICs, des machines spécialisées dans le calcul, qui consomment de l’électricité de manière extrêmement flexible, pouvant éteindre ou allumer leurs machines à volonté.
Ces mineurs sont des industriels, confrontés aux coûts d’exploitation, principalement l’achat des machines et le coût de l’électricité. L’électricité bon marché est cruciale pour les mineurs, et ils la trouvent principalement dans les surplus d’énergie.
OÙ TROUVER L’ÉLECTRICITÉ POUR LE MINAGE DE BITCOIN ?
Il est difficile d’estimer mondialement la quantité de surplus d’énergie, mais des exemples tels que le Québec, avec ses surplus d’hydroélectricité, démontrent l’ampleur de cette opportunité. Ces surplus peuvent représenter une aubaine pour les mineurs, car acheter de l’électricité à bas prix permet de financer les centrales électriques et de développer les infrastructures.
Le lien entre le minage de Bitcoin et l’énergie va au-delà de l’économie d’énergie. Les mineurs peuvent également jouer un rôle dans le financement des énergies renouvelables.
LE FINANCEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
Les énergies renouvelables, bien que peu prévisibles, sont peu coûteuses. Cependant, elles peuvent entraîner des surplus, comme dans le cas de l’hydroélectricité. Les mineurs de Bitcoin peuvent agir comme une béquille économique pour ces sources d’énergie, en les utilisant au lieu de les gaspiller.
Les mineurs de Bitcoin sont un phénomène unique dans la consommation d’électricité. Ils demandent de l’électricité 24/7, partout dans le monde, et sont flexibles tant sur le plan géographique que temporel.
En plus de ne pas émettre de CO2, le minage pourrait contribuer à la dépollution de la planète. Par exemple, certaines expérimentations visent à valoriser le gaz méthane rejeté lors de l’exploitation d’énergies fossiles. Les mineurs peuvent acheter ce gaz à moindre coût, aidant à éviter la pollution tout en poursuivant leur activité.
Le minage de Bitcoin a des utilisations diverses, telles que le chauffage de piscines à Brooklyn, l’utilisation d’huile de cuisine usagée pour alimenter des ASICs au Guatemala, ou encore le chauffage de serres par des agriculteurs hollandais.
Les mineurs de Bitcoin ne sont pas seulement des outils pour soutenir les énergies renouvelables et équilibrer les réseaux. Ils peuvent également être des sources de chaleur rentables, et leur rôle dans l’industrie de l’énergie est en constante évolution.
FEEL MINING, LE MINAGE DE BITCOIN À PORTÉE DE CLIC
Après avoir exploré les enjeux du minage, permettez-moi de présenter l’offre de Feel Mining. Feel Mining propose différentes solutions, dont la vente et l’hébergement d’ASICs pour miner du bitcoin de manière simple.
Opérant depuis 2018, avec 6 fermes de minage dans le monde, Feel Mining offre une solution clé en main, s’occupant de l’installation et de l’entretien des machines. Les machines actuellement disponibles sont destinées à être hébergées dans une nouvelle ferme aux Émirats arabes unis alimentée par l’énergie solaire.
Avec un prix de l’électricité compétitif, aucun loyer à payer, et seulement 10% de prélèvement sur les bénéfices nets, Feel Mining propose une opportunité attrayante pour les mineurs.
Vous restez propriétaire de votre machine, et il est possible de la récupérer pour miner par vos propres moyens si vous trouvez de l’électricité moins chère. Feel Mining propose également divers produits crypto et DeFi pour répondre aux besoins de chacun.
Dans un contexte où le minage de Bitcoin pourrait jouer un rôle essentiel dans la stratégie énergétique des pays, le secteur continue de se développer, attirant de nouveaux acteurs et suscitant l’intérêt d’investisseurs engagés dans des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.