Alors que les marchés crypto connaissent une relative stabilité, ARK Invest relance le débat autour du potentiel de long terme du Bitcoin avec une projection ambitieuse : un BTC au-dessus des 2,3 millions de dollars avant la fin de la décennie. Une hypothèse qui repose autant sur les dynamiques macroéconomiques que sur une adoption institutionnelle croissante.
Un pari audacieux sur la rareté numérique
- Une prévision fondée sur la rareté de l’actif : Pour ARK, Bitcoin demeure le meilleur exemple d’un actif déflationniste, avec une émission plafonnée à 21 millions d’unités. Ce caractère fini serait de plus en plus perçu comme un refuge dans un monde financier instable.
- L’effet réseau en expansion : L’adoption mondiale, aussi bien par les particuliers que par les entreprises, accentuerait la valeur perçue de Bitcoin à mesure que sa liquidité et son utilité grandissent.
La poussée institutionnelle comme catalyseur
- Des ETF comme tremplin : Les fonds négociés en bourse adossés au BTC ont déjà injecté des milliards de dollars de capitaux dans l’écosystème, légitimant l’actif auprès de la finance traditionnelle.
- Des bilans de plus en plus exposés au BTC : Des entreprises cotées intègrent désormais le Bitcoin dans leur trésorerie comme couverture contre l’inflation ou outil de diversification stratégique.
Entre conviction technologique et stratégie macro
Ce que cela implique :
- Une confiance croissante dans la thèse d’un “or numérique” moderne.
- Une anticipation d’un repositionnement des portefeuilles à l’échelle mondiale, où les crypto-actifs prennent une place structurelle.
Les risques à surveiller :
- Une dépendance aux régulations, toujours susceptibles de freiner l’accès ou la liquidité.
- Une volatilité intrinsèque qui pourrait limiter l’adoption massive à court terme.
Conclusion
En projetant un Bitcoin à plus de 2 millions de dollars d’ici 2030, ARK Invest ne livre pas seulement un chiffre-choc. L’entreprise dessine les contours d’un futur où Bitcoin jouerait un rôle central dans les équilibres économiques mondiaux. Reste à savoir si cette prophétie technofinancière s’accomplira ou si elle sera rattrapée par les réalités politiques et économiques d’un monde toujours plus incertain.