Seule une personne enfermée dans une grotte depuis quelque temps n’en a pas encore entendu parler. C’est le mot que tout le monde a à la bouche.
Mais que sont ces metavers ? Chaque personne en a sa propre définition. La manière la plus simple de les définir serait de dire qu’il s’agit de cybers espaces. Des mondes virtuels immersifs où tout est possible.
Une nouvelle manière de se rassembler
Les metavers permettent de repousser les frontières du réel et de vivre des expériences hors du commun. À la suite des multiples confinements et alors que nous avons d’autant plus envie de nous connecter au monde, cette technologie nous permet d’interagir les uns avec les autres dans un univers numérique parallèle. A l’instar d’un Ready Play One de Spielberg, c’est ainsi l’occasion de sortir un instant des tracas d’une réalité compliquée.
Trop souvent associés au gaming les metavers sont ouverts à tout type de divertissements.
Le champ des possibilités est immense : que ce soit pour travailler, pour jouer ou pour se sociabiliser, les usages sont nombreux et dépassent de très loin notre imagination. Qui aurait un jour pensé rassembler 12 millions de personnes à un concert ? Personne, et pourtant ce fut le cas en 2020 lors du concert de Travis Scott dans Fortnite.
Les metavers permettent donc un monde sans restriction, ni limite physique.
Les opportunités sont alors innombrables, et d’autant plus grâce à l’intégration des NFTs.
D’un point de vue plus technique les metavers sont souvent open source. De nombreux contributeurs peuvent apporter leur pierre à l’édifice et y construire leur propre écosystème. Mieux encore, les metavers sont maintenant interopérables. Un NFT détenu dans un univers pourra également servir dans un autre. En plus d’apporter de la réalité à un monde virtuel cela permet également de donner de la valeur aux NFT en leur ajoutant de nouveaux usages.
Une nouvelle économie
Le rêve de tout gamer devient enfin réalité : la gamefi (acronyme de game et de Defi) est là ! En jouant à des jeux vidéo et en y achetant des items virtuels, il est maintenant possible de littéralement les posséder, de les vendre, même en dehors du jeu, et ainsi d’en faire une véritable source de revenus.
Le virtuel ne s’oppose donc pas toujours au réel. Les metavers permettent une fusion entre les deux.
De nouveaux emplois immergent alors. Dans Decentraland par exemple, cette plateforme sur laquelle les utilisateurs achètent des « land » qui se vendent parfois plusieurs centaines de millier d’euros. Nous avons vu naitre de nouveaux artisans virtuels exploiter le filon et produire toutes sortes d’objets virtuels permettant de construire tout et n’importe quoi sur ces « land ».
Même si nous n’en sommes qu’au début certaines entreprises ont déjà appréhendé le secteur.
Là aussi les opportunités sont nombreuses, surtout pour les marques recherchant de la visibilité. Que ce soit pour des événements, des partenariats, de la publicité ou alors des places de marché, les business models possibles dans les metavers sont divers et variés.
Republic Realm par exemple, est une agence immobilière digitale qui se concentre sur l’acquisition, la gestion et la vente de terrains virtuels dans des metavers, notamment Decentraland ou The Sandbox pour les plus connus
Comme nous l’avons vu cela ne touche pas seulement le domaine du gaming. Qui dit nouvelle technologie et course à l’innovation dit forcément GAFAM.
Facebook s’est emparé de cette technologie et a créé Horizon Workrooms. Un metavers destiné aux entreprises et permettant de se retrouver virtuellement dans des salles de réunion. Mark Zukerberg lui-même a parlé des metavers comme d’une innovation qui remplacera les réseaux sociaux actuels.
Mais où sont donc les limites des metavers ?
