Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a laissé entendre que son entreprise progresse dans le développement de ses premières « interfaces neurales grand public », des dispositifs portables non invasifs capables d’interpréter les signaux cérébraux pour contrôler les ordinateurs. Cette avancée technologique promet d’ouvrir de nouvelles possibilités dans le domaine de la réalité augmentée et de l’intelligence artificielle.
Les Wearables Neuraux en approche
Meta se prépare à introduire sur le marché des appareils portables capables de lire les signaux cérébraux des utilisateurs pour contrôler les appareils. Contrairement à la puce cérébrale de Neuralink d’Elon Musk, ces dispositifs seront portés au poignet et interpréteront les signaux neuronaux envoyés aux mains pour des gestes subtils. Cette approche non invasive offre une alternative prometteuse pour améliorer l’interaction homme-machine sans nécessiter d’intervention chirurgicale. En utilisant des techniques telles que l’électromyographie (EMG), Meta vise à rendre cette technologie accessible à un large éventail de consommateurs, ouvrant ainsi la voie à des applications novatrices dans le domaine de la réalité augmentée et de la communication assistée par ordinateur.
Avancées technologiques et utilisations prévues
Les dispositifs Meta utiliseront l’électromyographie (EMG) pour interpréter les signaux cérébraux associés à des gestes des mains et les traduire en commandes pour contrôler les appareils. Zuckerberg envisage également que ces interfaces neurales fonctionnent avec les lunettes de réalité augmentée Ray-Ban de Meta, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles expériences utilisateur immersives. Ces avancées technologiques pourraient révolutionner la manière dont les utilisateurs interagissent avec leurs appareils électroniques au quotidien, offrant une expérience plus intuitive et personnalisée. De plus, l’intégration de l’intelligence artificielle dans ces dispositifs promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’assistance virtuelle et la compréhension contextuelle des besoins des utilisateurs.
Réactions et cadre législatif
Alors que Meta continue de repousser les limites de la technologie, les législateurs commencent à s’intéresser de près à la protection de la vie privée dans le domaine naissant de la neurotechnologie. Aux États-Unis, des lois visant à protéger les données biologiques et neurales sont déjà en cours d’élaboration, comme en témoigne la récente adoption de la loi Protect Privacy of Biological Data Act dans le Colorado. Ces développements soulignent l’importance croissante de réglementer l’utilisation et la collecte de données liées à l’activité cérébrale des individus, afin de garantir leur sécurité et leur confidentialité. Alors que la technologie progresse rapidement, il est essentiel que les autorités mettent en place des cadres réglementaires adaptés pour encadrer son développement et son utilisation éthique.
