Eric Adams a récemment publié un plan visant l’adoption et la régulation de l’intelligence artificielle (IA) au sein du gouvernement local. Il évoque son intégration dans diverses applications urbaines. Le 16 octobre, l’administration a annoncé qu’elle développe un cadre pour évaluer les outils et les risques liés à l’IA. Cet outil est adressé aux agences municipales.
Les objectifs du plan
- Mise en place d’un cadre de gouvernance de l’IA : l’administration souhaite établir des règles claires. Le but est d’encadrer le développement et l’utilisation de l’IA dans les domaines publics.
- Création d’un réseau consultatif sur l’IA : ce réseau aura pour mission de conseiller et d’informer les décideurs politiques sur les technologies d’IA et leurs implications.
- Formation des responsables municipaux : le plan prévoit de doter les responsables municipaux des connaissances et des compétences nécessaires pour comprendre et gérer les projets impliquant l’IA.
- Publication d’un rapport annuel : afin de garantir transparence et responsabilité, un rapport annuel concernant les avancées en matière d’IA sera publié.
Une application concrète : le lancement du premier chatbot municipal
Suite à ces annonces, la plateforme MyCity Business a été mise à jour pour intégrer le pilote du premier chatbot. Ce dernier est alimenté par l’intelligence artificielle dans toute la ville de New York. Maria Torres-Springer s’est exprimée sur cette innovation technologique. Elle a souligné qu’il s’agit d’une étape importante pour rendre le gouvernement plus accessible à tous.
Les bénéfices attendus du chatbot
- Facilitation des démarches : ce chatbot vise à simplifier les interactions entre les citoyens et les services municipaux. Il fournit rapidement des réponses personnalisées aux questions courantes.
- Aide à la prise de décision : il devrait également permettre aux utilisateurs d’obtenir des informations pertinentes. Le choix en matière de services publics et d’aides financières disponibles sera d’autant plus facile.
- Amélioration de l’efficacité administrative : grâce à l’automatisation de certaines tâches, le chatbot pourrait permettre de gagner en efficacité. De même que la charge de travail des employés municipaux sera allégée.
La prudence s’impose face aux risques liés à l’IA
Le développement et l’intégration de l’intelligence artificielle au sein du gouvernement local sont prometteurs. Néanmoins, certaines mises en garde méritent d’être soulignées. Gary Gensler a notamment averti que le risque d’une crise financière provoquée par l’IA est presque inévitable.
Gary Gensler a également reconnu que la SEC utilise les technologies d’IA pour surveiller le secteur financier. L’organisme souhaite détecter les signes de fraude et de manipulation. Cette approche montre qu’il est possible d’utiliser l’IA de manière responsable et encadrée pour améliorer les performances des institutions publiques.
Conclusion
La démarche entreprise par la ville de New York pourrait inspirer d’autres métropoles à travers le monde. Un cadre solide pour l’utilisation de l’intelligence artificielle montre l’importance de planifier et gérer l’adoption de ces technologies avec précaution et responsabilité.