Un parlementaire britannique s’est retrouvé au cœur d’un scandale numérique après le piratage de son compte X (ex-Twitter), utilisé pour promouvoir un faux projet crypto nommé « House of Commons Coin ». Un épisode qui souligne une nouvelle fois la vulnérabilité des figures publiques face aux cyberfraudes liées aux cryptomonnaies.
Un piratage ciblé et une campagne frauduleuse
- Le compte X de Bob Seely compromis : Le député conservateur de l’île de Wight, Bob Seely, a vu son compte personnel détourné par des acteurs malveillants qui l’ont utilisé pour publier des messages faisant la promotion d’un soi-disant nouveau token officiel du Parlement britannique.
- Un faux projet à connotation officielle : Nommé « House of Commons Coin », le scam visait à exploiter la notoriété de l’institution pour attirer les investisseurs crédules, en jouant sur l’image de légitimité associée au pouvoir politique.
Une attaque sophistiquée, des réactions rapides
- Une usurpation subtile : Les messages frauduleux imitaient le ton officiel et affirmaient que le token était « approuvé » par plusieurs membres du gouvernement.
- Suppression rapide du contenu : L’équipe du député a rapidement pris le contrôle du compte, supprimé les publications frauduleuses, et alerté la plateforme X ainsi que les autorités compétentes.
Politique, cybersécurité et crypto : un trio explosif
Ce que cela implique :
- La frontière entre politique et crypto devient un terrain fertile pour les cybercriminels.
- Les figures publiques sont des cibles de choix pour légitimer artificiellement des escroqueries numériques.
Les risques persistants :
- Une perte de confiance dans les communications officielles des élus, si ces piratages se multiplient.
- Une image ternie pour l’écosystème crypto, de plus en plus associé à des tentatives d’escroqueries massives.
Conclusion
L’incident autour du député Bob Seely met en lumière une nouvelle facette de la guerre informationnelle qui se joue autour des cryptomonnaies. En s’attaquant à des figures politiques, les cyberescrocs cherchent à manipuler l’opinion et détourner les codes de la légitimité. Une alerte qui devrait pousser tant les responsables politiques que les plateformes sociales à renforcer leurs défenses numériques… avant que la prochaine arnaque ne frappe plus fort.