La loi sur le bitcoin du Salvador est en vigueur depuis près d’un mois et, comme prévu, d’autres pays souhaitent adopter la principale crypto-monnaie comme monnaie légale. À la lumière du succès apparent du projet centraméricain, les Tonga pourraient suivre ses traces à l’avenir.
Le 7 septembre, le gouvernement de Nayib Bukele au Salvador a récompensé la population avec 30 USD en BTC pour avoir commencé à utiliser l’application officielle, et a ensuite offert des réductions sur le commerce. Entre-temps, la CTB a augmenté de 15 % et l’enthousiasme local et international a commencé à se développer.
Lord Fusitu, membre du Parlement de Tonga, poursuit la même philosophie que Bukele et cherche à lier l’économie de son pays au marché des crypto-monnaies. L’intention du législateur est que les BTC aient le même usage que le pa’anga – la monnaie officielle des Tonga – et que les transactions sur le marché soient à terme exemptes de taxes.
Le député envisage d’adapter le portefeuille Strike – créé par Jack Mellers, une référence en matière de crypto, au système en question, et de permettre aux Tongiens d’échanger des crypto. Il pense également que cela les aidera à faciliter les paiements transfrontaliers, qui constituent une part importante de leur économie.
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« Les Tonga sont le pays le plus dépendant des transferts de fonds au monde. Entre 38 % et 41,1 % de notre PIB – selon les chiffres de la Banque mondiale que j’utilise – sont des transferts de fonds », a expliqué M. Fusitu. Comme Bukele il y a quelques mois, le législateur a remis en question les commissions de 30% prélevées par les sociétés de transfert de fonds telles que Western Union.
Malgré son enthousiasme, le Tongien devra attendre 2022 pour présenter son projet de loi. De plus, il sait déjà qu’il devra faire face à la position officielle de la Reserve Bank of Tonga, puisque son gouverneur Sione Ngongo Kioa a exclu il y a quelques jours que le BTC soit adopté comme monnaie légale.
