Le 19 octobre 2025, Rodrigo Paz a remporté l’élection présidentielle en Bolivie, mettant fin à deux décennies de domination du Mouvement vers le socialisme (MAS). Issu du Parti Démocrate Chrétien (PDC), il a promis de moderniser l’État bolivien en intégrant des technologies avancées, notamment la blockchain, pour renforcer la transparence et lutter contre la corruption.
Blockchain et contrats intelligents : une révolution dans les marchés publics
Parmi les mesures phares de son programme, Paz propose d’introduire la blockchain et les contrats intelligents dans les processus d’achat public. Cette initiative vise à automatiser les procédures, réduire les marges de manœuvre discrétionnaires et garantir une traçabilité totale des transactions. Ainsi, chaque étape d’un marché public serait enregistrée de manière immuable, rendant toute tentative de manipulation ou de fraude immédiatement détectable.
Un fonds de stabilisation incluant les actifs numériques
Autre proposition innovante : la création d’un fonds de stabilisation économique qui intégrerait les actifs numériques déclarés par les citoyens. Cette démarche s’inscrit dans une politique de régularisation des avoirs, permettant de renforcer les réserves nationales tout en offrant une alternative aux devises étrangères en cas de crise monétaire.
Une équipe déterminée à éradiquer la corruption
Pour mettre en œuvre ces réformes, Paz s’appuie sur une équipe résolument anti-corruption. Son colistier, Edmand Lara, ancien capitaine de police, a acquis une notoriété en dénonçant des pratiques de corruption au sein des forces de l’ordre. Cette alliance symbolise la volonté du nouveau président de rompre avec les anciennes pratiques et de promouvoir une gouvernance éthique et transparente.
Conclusion
L’élection de Rodrigo Paz marque un tournant majeur pour la Bolivie. En intégrant la blockchain dans les processus étatiques, il ambitionne de moderniser l’administration, de renforcer la confiance des citoyens et de positionner le pays comme un modèle de gouvernance numérique en Amérique latine. Si ces réformes sont mises en œuvre avec succès, elles pourraient inspirer d’autres nations en quête de solutions innovantes pour lutter contre la corruption et améliorer la transparence gouvernementale.