En vogue depuis 2018, Vincent Faudemer évolue avec ses convictions et transmet des messages sur la société de consommation. Le véritable succès de sa collection NFT “Babolex” permet à l’artiste contemporain de braquer maintenant les projecteurs sur le monde des cryptos, avec une conviction : la technologie blockchain pourrait transformer certains aspects de la société.
Entièrement plaqué au nitrate d’argent, revêtu avec des costumes brillants de toutes les couleurs sur un socle, il porte désormais le moindre produit et logo de prestigieuses marques. À travers l’esprit artistique de Vincent Faudemer, le célèbre roi éléphant, héros du dessin animé Babar est devenu une sorte de nouvelle égérie des géants du luxe. Supreme, Louis Vuitton, Gucci, ou très récemment Rolex : rien ne lui échappe.
Déjà surnommé “le petit prince de l’art contemporain” par le Magazine Forbes, Vincent Faudemer n’a pas fini de surprendre le monde à travers son travail. Avec les très nombreuses célébrités et personnalités qui suivent ses créations, il s’appuie désormais sur les NFT et souhaite voir encore plus grand.
Le symbole enfantin : un fil rouge artistique comme source de succès
Le phénomène Babolex
Entre Vincent Faudemer, la trentaine, et Babar l’éléphant, l’intemporel, c’est un peu la grande histoire d’amour. Une histoire qui débute en 2018 lorsque l’artiste, avec ses inspirations à la Jeff Koons, retravaille le personnage de dessin animé. Son idée : l’accoupler avec la plus célèbre des marques de montres suisses “Rolex” : Il vient de donner naissance à Babolex ! Un projet qui résonne comme le savant mélange entre souvenirs innocents de l’enfance et consommations luxueuses aux allures extravagantes.
Une sculpture en bronze et une peinture avec du chrome plus tard, l’artiste plasticien Caennais vient de donner vie à son “Babar contemporain”. Le personnage qui rend nostalgique quiconque le voit, est devenu “bling-bling”. Toujours en costume vert, il a désormais une Rolex autour de son poignet, et sa couronne jaune de roi rappelle maintenant celle du logo de la marque suisse.
Lorsque Vincent Faudemer dévoile pour de bon l’éléphant qu’il s’est réapproprié, sa carrière prend un vrai tournant. Ce jour-là, le monde est sous le charme lors de l’exposition Fashion Memories au Palace Plaza Athénée. L’artiste Caennais avait choisi d’assortir une sculpture Babar à chaque grande maison de luxe : couleurs, accessoires phares comme le fameux sac Chanel, à chaque Babar sa propre marque prestigieuse.
Une renommée mondiale
Avec un tel projet, l’artiste caennais a réussi à conquérir le cœur de nombreux industriels, entrepreneurs, stars et sportifs du monde entier. Il en devient même une sorte de coqueluche. La haute sphère s’arrache ses œuvres dès la première vente aux enchères qui a lieu à Monaco en septembre 2018.
S’ensuit un périple aux 4 coins du monde, couronné par des rencontres avec les personnalités qui admirent son travail. Un beau jour, il reçoit un coup de fil assez peu commun. Les héritiers des droits du Petit Prince donnent à Faudemer le droit de produire une série exclusive à l’effigie de l’œuvre de Saint-Exupéry : un véritable “honneur” pour l’artiste, ému de la chance qui lui est accordée de pouvoir travailler sur ce personnage de son enfance.
Sensibiliser aux modes de consommation modernes avec l’aide des NFT
Dès les prémices de ce mariage entre le héros de dessin animé Babar et la marque de montres Rolex, Vincent Faudemer a une certitude. Il sait déjà qu’il ne va pas limiter ses œuvres au monde réel. Au dos de chacune des 8 sculptures uniques de la toute première collection Babolex était représenté le logo de Bitcoin.
C’est ainsi que l’artiste a lancé la collection NFT Babolex sur la plateforme Solanart. On y retrouve l’esprit similaire autour du personnage de Babar, cette fois-ci en version 100 % numérique. Le tout accompagné de Golden tickets, directement inspirés des cartes de collection physiques que Faudemer avait commercialisées. Ainsi a-t-il décidé de numériser le même concept.
À l’heure actuelle, au moins 1235 personnes détiennent plus de 6000 NFT Babolex. Mieux encore, le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde numérique. La collection NFT de l’artiste Caennais a dépassé les records sur Solanart (SOL) avec un volume d’échange supérieur à 182 SOL en seulement 24 heures.
Son projet crypto lui tient à cœur étant donné qu’il dissimule également son ambition de passer un message fort à propos d’un monde ultra-capitaliste qui met toujours plus l’accent sur la consommation. Une vraie question de fond que Vincent Faudemer veut soulever à sa manière. C’est ainsi qu’il tente de pousser sa communauté à raisonner différemment sur la façon d’acheter, de vendre ou de posséder des œuvres d’art.
L’art pour la bonne cause
Cette folle aventure sur fond de performances artistiques ne se limite pas à “la sensation de laisser sa trace” pour le sculpteur Caennais. Sa créativité, il la met au service du soutien qu’il apporte à diverses causes. Dès le début du succès de Babolex en 2018, il a décidé de faire don de l’une de ses créations à la fondation du Prince Albert II, avant que celle-ci ne soit vendue 40 000 euros lors d’un gala de charité axé sur la préservation de la biodiversité.
En parallèle, l’artiste dépense son énergie dans des projets caritatifs tels que celui qu’il a concrétisé à travers une collaboration avec le rappeur Marseillais Soso Maness. Collaboration qui avait pour but de fournir des repas à des personnes démunies.
Avec une créativité qu’on pourrait penser sans faille, Vincent Faudemer expérimente son travail avec d’autres fameux personnages de dessin animé comme Hello Kitty. Toujours en quête de réinvention, il s’apprête aussi à lancer sa toute nouvelle collection de NFT “AlienX”, pour laquelle certains doivent déjà brûler d’impatience à l’idée de la découvrir.