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Licenciements motivés et double indemnisation

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Alors que l’économie tente de surmonter la crise sanitaire, le chômage est passé sous la barre des deux chiffres, soit 9,6 % entre avril et juin, et a retrouvé son niveau d’avant la pandémie. Exactement, si on compare les deuxièmes trimestres, c’est le taux le plus bas depuis 2018. En tout état de cause, ils préviennent que le rythme de reprise de l’emploi est plus lent que celui de l’activité économique, de sorte que les analystes, au-delà de la flexibilisation et de la plus grande mobilité, ne s’attendent pas à une réduction rapide du chômage « structurel ».

Selon le dernier rapport Indec sur le marché du travail, il y a plus de deux millions de chômeurs. Cela représente une baisse de 3,5 points de pourcentage par rapport au taux de chômage de 13,1 % enregistré au deuxième trimestre de l’année dernière, lorsque 2,5 millions d’emplois ont été perdus. Au cours de l’année écoulée, 2,3 millions d’emplois ont été créés, ce qui laisse une marge de 200 000 pour revenir à l’emploi pré-pandémique.

« La reprise de l’emploi est en retard sur celle de l’activité économique car de nombreuses entreprises ont ralenti leur activité, mais n’ont pas licencié. Alors maintenant que la production augmente, ils ne créent pas d’emplois », a déclaré à El Cronista Melisa Sala, économiste en chef du cabinet de conseil LCG.

Dans un contexte d’interdiction des licenciements motivés et de double indemnisation, deux tendances se dégagent parmi les 41,5% de salariés. D’une part, les salariés ont récupéré leur part et représentent désormais 72,1%, mais d’autre part, la précarité s’est accrue puisque le nombre de sous-employés est passé de 9,6% à 13,7%, c’est-à-dire des personnes qui sont prêtes à travailler plus longtemps mais qui ne peuvent pas le faire.

« Au fur et à mesure que l’activité économique se redresse, les niveaux d’emploi reviennent aux niveaux normaux que nous avions avant la pandémie. […]

Dans le même ordre d’idées, l’économiste Federico González Rouco a précisé : « Sans ajustement du taux d’activité, le chômage était de 9,6%. Mais, avec un ajustement du taux d’activité (en considérant le deuxième trimestre 2019), le chômage s’est établi à 13% et serait le deuxième taux le plus élevé pour un deuxième trimestre depuis 2004 ».

Le niveau d’activité s’est systématiquement redressé après le minimum qu’il avait connu en raison de la pandémie, mais il s’est établi à 45,9%, toujours légèrement en dessous des 46,6% et 47,3% qui s’étaient situés en moyenne au cours de 2018 et 2019.

« Un marché du travail restreint a un impact sur le faible taux de chômage. Si l’on corrige le taux d’activité en prenant la moyenne des années précédant la pandémie, soit 46,9 %, et en supposant le nombre actuel d’emplois, le taux de chômage passerait à 11,5 % », indique le cabinet LCG.

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