“À la fin de l’aventure, l’objectif est d’organiser un gros festival” : Twareg d’Hoodlife Club

Temps de lecture : 5 minutes

Membre de l’équipe Hoodlife et passionné par le web 3, Twareg nous a raconté et expliqué en profondeur le projet Hoodlife Club. 

Twareg, qui es-tu ?

Paul Deswattines (journaliste) : Est-ce que tu peux te présenter ?

Twareg (réponse) : Je me présente, Twareg, Head of Marketing et Head of Web 3 du groupe Hoodlife. Je suis dans l’équipe Hoodlife depuis octobre. À côté, je suis créateur de contenu sur Twitter.

Comment as-tu été amené à rentrer dans le web 3 et son écosystème ?

J’ai commencé assez jeune, c’était en cinquième. À l’époque, j’étais “matrixé” par les vidéos de hackers, d’Anonymous et du dark web. Je te raconte ça, j’étais fou. Donc c’est à cette période que j’ai entendu parler d’un truc qui s’appelle Bitcoin. Je me demandais ce que c’était.

J’ai continué à suivre, mais je n’avais pas l’âge pour en acheter. Comme tout le monde, je me suis abonné à Hasheur et j’ai fait mes premiers achats au lycée. Et pour Twitter, c’est récent, j’ai créé mon compte il y a un an.

Comment en es-tu venu à collaborer avec Hoodlife et à rentrer dans l’équipe ?

Il faut savoir que j’étais abonné au média Hoodlife. J’ai vu qu’ils allaient lancer un projet NFT et de là, je les ai contactés directement. À la base, je voulais juste mettre le projet en avant parce que je le trouvais cool.

Petit à petit, le courant est bien passé et on s’est dit pourquoi pas collaborer. Je te raconte ça, le projet était au tout début, le compte Twitter n’avait même pas de photo de profil et ils avaient 10 abonnés.

Qu’est-ce qu’Hoodlife ?

Pour les non-connaisseurs, est-ce que tu peux expliquer ce qu’est Hoodlife ?

Hoodlife, c’est un média qui relaye l’actualité, le lifestyle, la culture du rap, principalement US. On a comme volonté de devenir le plus gros média d’Europe. Pour le moment, on travaille sur la création de contenus par rapport au rap français, mais aussi européen (anglais, espagnol, etc.).

Vous avez une stratégie d’internationalisation ?

Oui, ça passe par le NFT parce qu’on peut toucher une cible plus internationale dans un premier temps par le web 3, mais aussi par notre création de contenus. Et puis logiquement, si on commence à créer du contenu sur le rap italien, sur le rap espagnol, les gens vont commencer à s’intéresser à nous. D’autant plus qu’on a une grosse force de frappe grâce à notre compte Instagram qui a 120 000 abonnés.

Vous avez sorti une première vidéo sur YouTube il y a quelques mois, est-ce qu’au-delà du compte Instagram, vous avez prévu de vous diversifier ?

Il y a d’autres vidéos qui sont prévues, notamment des vidéos “IRL”. Aujourd’hui, le contenu des médias rap est souvent vu et revu, on veut apporter une originalité. Quand tu regardes Konbini ou Booska-P, c’est du fast content, du fast food, des concepts comme “tu préfères” (rire). On veut créer des liens avec les artistes dans nos interviews, aller plus loin.

Hoodies : la collection NFT

Pour revenir sur le côté web 3, d’où vient cette idée de créer une collection NFT ?

Les deux fondateurs sont du web 3, ils sont membres du GMX Blueberry Club. Il y a deux raisons pour lesquelles nous avons créé la collection. La première, c’est que les NFT permettent de faire une levée de fonds. Avec les fonds de la collection, on a de l’argent pour développer le média et de l’argent pour développer la marque de vêtements.

L’autre idée, c’était aussi de créer une communauté qui partage les mêmes valeurs, les mêmes ambitions, les mêmes intérêts.

Justement, quels avantages ont les personnes qui possèdent un ou plusieurs NFT ?

Plusieurs choses. Dans un premier temps, les hoodies sont actionnaires du média, de la marque de vêtements et du club. Dans un second temps, tu as la possibilité d’avoir des réductions, mais aussi des accès privilégiés sur la marque. Et ce n’est pas une marque de merch, c’est une vraie marque de vêtements de semi luxe, donc de qualité.

Ça permet aussi d’avoir un accès à des avantages sur différents concerts. On travaille avec des maisons de disque pour permettre à nos holders des accès privilégiés. Par exemple, avoir des boissons offertes pendant les events.

Est-ce que tu peux m’en dire plus sur votre système d’airdrop ?

Évidemment, il y a un moment où notre trésorerie sera excédentaire et nous, on va reverser une part de cet excédent aux holders. Tout simplement.

Quel est votre but à long terme avec cette collection et le Hoodlife Club ?

Notre but, c’est devenir la référence. Il faut savoir que via notre compte Instagram, on a un gros réseau. Il y a même des artistes qui sont membres du club comme un des beatmaker de Young Thug ou de Ninho. Il va y avoir des événements, des concerts de rap avec des artistes reconnus. À la fin, une fois qu’on aura fait quelques salles de concerts parisiens, le but, c’est vraiment de faire un festival. Un gros truc !

Concernant le mint, vous avez un système assez différent de ce qu’on peut trouver sur d’autres projets. Est-ce que tu peux nous expliquer ?

En fait, on a des paliers de mint. Au départ, c’était chaque 1000 mint et aujourd’hui on a réduit à 500. On n’a pas envie de précipiter le projet et on a vraiment envie de bien construire. Je pense que ça passe par des paliers plutôt que d’avoir une roadmap et de dire voilà, à cette date-là, on va balancer ça. Le projet grossit aussi selon notre volonté et il est toujours contrôlable.

Au niveau des chiffres, vous êtes au-dessus de vos espérances ? 

Au lancement, on était à 2500. On s’y attendait pas, surtout qu’on était en plein bear market, mais le bear méchant (rire) !  On s’y attendait pas, on était choqué. Actuellement, ça a un peu ralenti, c’est normal. Mais, faire 50 % de la collection en deux mois sur Arbitrum et en  plein bear market, c’est une performance de fou ! On ne peut qu’en être fier. 

Justement, est-ce que tu peux nous expliquer le choix de la blockchain Arbitrum ?

C’est une blockchain de niche. On l’a choisi déjà pour les gas fees presque inexistants et pour la sécurité. Mais comme je t’ai dit, les fondateurs sont des membres du Blueberry Club donc on est super proche de cette blockchain.

Pour finir sur les NFT, est-ce que tu peux m’en dire plus sur votre système de Airdrop ?

Évidemment, il y a un moment où notre trésorerie sera excédentaire et nous, on va reverser une part de cet excédent aux holders. Tout simplement.

La suite pour 2023 ?

Maintenant, quelle est la suite pour toi et pour Hoodlife ?

J’aimerais bien en 2023 avoir les 20 000 abonnés, lancer ma chaine YouTube. Après, continuer à vivre, travailler dans le web 3. Pour Hoodlife, on a sorti la playlist récemment et plein de choses qui arrivent très vite.

Est-ce que tu peux nous donner une petite exclusivité ?

Alors (réfléchi), on va organiser notre premier événement bientôt, ça sera un mix entre un concert et une rencontre entre les membres du club. Ce sera une private party, vraiment orientée musique dans laquelle on va ramener un artiste. Il y aura des goodies toujours liés à Hoodlife et la culture street.

Le mot de la fin ?

J’ai envie de dire à ceux qui ont des questions qu’ils peuvent venir me contacter en message privé. Il y a énormément de choses qui arrivent et on espère pouvoir surtout rencontrer la communauté dans les événements.

C’est un projet français, donc il ne faut pas hésiter à se soutenir entre nous. Si vous voulez vivre une expérience unique, que ce soit dans la musique ou dans la mode, je vous invite à mint un hoodies (rire). La team est cool, vous avez de la documentation, on a une un roadmap claire donc, allez regarder tout ça !

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