ChainLink, le réseau d’oracle décentralisé pour vos smart contracts !

Temps de lecture : 19 minutes

ChainLink est un réseau d’oracle décentralisé basé sur la blockchain Ethereum. Ce réseau est le premier à avoir fait son apparition, en 2017, pour proposer un service d’oracle aux utilisateurs de smart contracts. Grâce à son réseau d’oracle décentralisé, ChainLink a su résoudre les problèmes de fiabilité rencontrés généralement par les utilisateurs d’oracles.

Aujourd’hui, ChainLink s’est hissé au 11e au rang des cryptomonnaies en matière de capitalisation boursière. Malgré le manque de communication autour du projet, il s’agit indéniablement d’un des leaders du service d’oracle. Son développement à venir sur d’autres blockchains devrait consolider sa place comme leader du marché.

 

Les chiffres clés de ChainLink, premier réseau d’oracle décentralisé

 

Le graphique du cours de ChainLink en euros

 

 

Cours de ChainLink

 

Source : Coinmarketcap.com

 

Le cours actuel de ChainLink

 

Actuellement, le jeton LINK de ChainLink s’échange au prix de 23,88 euros. Le cours de cette cryptomonnaie est en hausse constante depuis la semaine dernière. ChainLink connait une tendance haussière depuis la fin de l’année 2020, à l’instar du mastodonte Bitcoin qui entraîne la majorité des cryptomonnaies avec lui.

ChainLink se place au 11e rang des cryptomonnaies avec une capitalisation boursière totale de 23 875 561 546,32 euros. 416 009 556 jetons LINK sont actuellement en circulation.

 

L’histoire de ChainLink et l’historique du cours du LINK

 

ChainLink est un réseau d’oracle décentralisé véritablement lancé par la société SmartContract.com en 2017. Cette société, créée en 2014, travaillait à une solution pour permettre une connexion entre les smart contracts et n’importe quelle interface de programmation ou autre source de données. Cette société a d’abord proposé une solution d’oracles centralisés. Néanmoins, cette centralisation laissait place aux fraudes et SmartContract.com se retrouvait totalement dépendante de ses oracles. ChainLink a donc vu le jour en septembre 2017, après une ICO qui a levé 32 millions de dollars en échange de 1 milliard de jetons LINK, soit 35% du total de jetons créés par ChainLink.

  • 2017 : Le jeton de ChainLink a débuté en bourse avec un cours affichant le prix de 17 centimes d’euros. En octobre, il atteignait les 38 centimes pour vite redescendre ensuite sous la barre des 20 centimes, qu’il ne dépassa que début décembre. Finalement, le LINK finissait sa première année au prix de 45 centimes d’euros.
  • 2018 : ChainLink commença très bien l’année 2018 puisque son cours connut son record annuel à 1,067 euros le 10 janvier. Malheureusement, le prix du LINK rechuta rapidement et fluctua finalement entre les 20 et 50 centimes la majeure partie de l’année. Son cours atteignit les 14 centimes le 24 juin. Il remonta à 53 centimes le 14 novembre pour finalement rechuter tout aussi vite. Il termina finalement l’année à 26 centimes.
  • 2019 : L’année 2019 a été plutôt bonne pour ChainLink puisque son cours dépassa la barre des 1 euro en juin, pour ne plus jamais redescendre en dessous. Cette hausse est due à l’annonce d’une coopération entre ChainLink et GoogleCloud sur Twitter. La jeune cryptomonnaie connaîtra alors son premier record à 3,396 euros le 30 juin, grâce à son inscription sur la plateforme Coinbase, un des leaders du marché. Elle redescendra progressivement en se maintenant toutefois toujours au-dessus de la barre des 1,3 euros. Elle bénéficiera d’une nouvelle hausse en novembre, atteignant les 2,81 euros le 14 du mois, pour finalement terminer l’année à 1,628 euros.
  • 2020 : L’année 2020 a été spectaculaire pour le cours de ChainLink. Le prix de son jeton LINK a subi une hausse constante jusqu’à atteindre, le 19 février, le prix de 4,255 euros. Le cours de ChainLink connut ensuite une légère baisse, mais il remonta à 4,295 euros le 5 mars, pour ensuite redescendre sous la barre des 2 euros. Son cours fluctua timidement entre les 3 et 4 euros d’avril à juillet. Le 7 juillet, la Chine activa son réseau national, le Blockchain Service Network (BSN) et annonça que 135 de ses nœuds étaient intégrés au réseau d’oracle ChainLink. Cette annonce engendra une hausse spectaculaire du cours de ChainLink. Le 17 juillet, il atteignit un premier pic à 7,35 euros, puis un second le 16 août à 16,639 euros ! Cette valeur fut son record annuel. Finalement, ChainLink entra dans une tendance baissière jusqu’en octobre, durant laquelle son cours repassa sous la barre des 7 euros. ChainLink bénéficia ensuite de la tendance haussière du Bitcoin, sans toutefois dépasser les 13,5 euros. Le LINK a fini l’année 2020 au prix de 9,29 euros.
  • 2021 : L’année 2021 a commencé très fort pour ChainLink dont le cours connaît une tendance haussière. Le 14 février, il a connu son record historique en atteignant le prix 28,836 euros par jeton. Depuis, le cours du LINK fluctue autour des 25 euros, sans jamais avoir repassé en dessous de la barre des 20 euros.

 

 

La cotation en bourse de ChainLink

 

Quels facteurs influencent le cours de ChainLink ?

 

Le cours du LINK de ChainLink est influencé par de multiples facteurs, communs à toutes les cryptomonnaies.

Les cryptomonnaies ont toutes pour caractéristiques d’être extrêmement volatiles en raison des nombreux facteurs les influençant continuellement. Leurs cours sont susceptibles de s’envoler ou, au contraire, de dégringoler en quelques heures seulement au moindre événement. Tout investisseur se doit donc de connaître ces facteurs clés et de les surveiller. Voici les principaux facteurs d’influence qui font varier le cours des cryptomonnaies comme ChainLink :

 

Les tendances sur le marché des cryptomonnaies

 

Les cours des différentes cryptomonnaies suivent généralement les mêmes tendances sur le marché boursier. Lorsqu’une cryptomonnaie gagne en popularité, tout le marché en bénéficie. Les investisseurs ne souhaitant pas miser tout leur capital sur la même valeur, ils s’intéressent à ses consœurs qui gagnent ainsi de nouveaux acquéreurs à leur tour. Il en va de même lorsque le cours d’une cryptomonnaie s’effondre pour une raison quelconque. Les acheteurs se méfient alors et tous les autres cours chutent à leur tour. Évidemment, ce sont les cryptomonnaies les plus puissantes qui mènent la danse, avec le mastodonte Bitcoin à leur tête. C’est pour cela que le cours de ChainLink connaît une tendance haussière depuis la fin de l’année 2020, à l’instar du Bitcoin.

Si le cours d’une jeune cryptomonnaie très peu connue s’effondre, sa chute risque d’avoir très peu d’impact. Par contre, si c’est le cours du Bitcoin qui chute, il risque d’emmener tous les altcoins dans sa dégringolade.

 

Le principe de l’offre et de la demande 

 

ChainLink, comme toute valeur cotée en bourse, subit la loi de l’offre et de la demande. Le principe est extrêmement simple. Le prix de son LINK diminue lorsque l’offre dépasse la demande et, au contraire, il augmente lorsque la demande dépasse l’offre. C’est-à-dire que plus le LINK est facile à trouver (l’offre dépasse la demande), moins il est cher à l’achat. Inversement, plus le LINK devient rare (la demande dépasse l’offre), plus son prix augmente sur le marché.

 

La réputation de ChainLink auprès de la crypto-communauté et du public

 

La réputation dont une cryptomonnaie bénéficie au sein de la crypto-communauté, mais aussi auprès du public en général, peut considérablement influencer son cours. En effet, une cryptomonnaie ne recevant que des retours extrêmement positifs de la part de ses utilisateurs, qui propose des projets intéressants sur le long terme et qui attise la curiosité de grosses entreprises, s’attire généralement de nombreux investisseurs. Son cours risque donc d’augmenter.

Au contraire, certaines cryptomonnaies à la réputation plutôt sombre, parce qu’utilisées sur le darkweb par exemple, ou qui ne remplissent pas leurs objectifs de développement, risquent de voir leurs cours chuter.

ChainLink et son LINK devront donc se montrer à la hauteur des espérances du public s’ils veulent bénéficier d’une bonne réputation et ainsi conserver leur place actuelle au 11e rang des cyptomonnaies, voire monter les échelons.

 

L’accueil réservé par les Gouvernements aux cryptomonnaies

 

Les cryptomonnaies restent pour le moment hors du contrôle des Gouvernements. Néanmoins, leur existence et importance croissantes provoqueront nécessairement des tentatives de législation. La Corée du Sud avait été la première à annoncer, il y a quelques années déjà, sa volonté de légiférer sur le Bitcoin.

Beaucoup d’États parlent aussi d’adopter leurs propres cryptomonnaies. On peut imaginer alors qu’ils tenteront d’entraver le développement des cryptomonnaies non-gouvernementales, auquel cas leurs cours s’effondreront en peu de temps. Dans le cas de la Corée du Sud, des rumeurs affirmant qu’elle voulait bannir l’achat, la vente, le stockage et le minage de Bitcoin (BTC) sur son territoire, avaient provoqué une chute du cours du Bitcoin.

Le cours du LINK de ChainLink dépendra donc aussi du bon vouloir des pouvoirs publics.

 

L’évolution du réseau ChainLink

 

Ce facteur est finalement le seul sur lequel ChainLink possède véritablement une marge de manœuvre et, immanquablement, une grosse responsabilité. L’évolution du cours de son LINK va dépendre de l’évolution du réseau ChainLink lui-même. Les cryptomonnaies sont en perpétuelle évolution et certaines d’entre elles affichent un dynamisme et une réactivité à toute épreuve, proposant toujours de nouvelles solutions et améliorations.

La capacité de ChainLink à se renouveler, à égaler et surpasser ses concurrents et à se démarquer, influencera bien évidemment le cours de son LINK. Les investisseurs aiment généralement suivre les avancées de leurs cryptomonnaies en les comparant aux annonces faites sur la roadmap. Les nouvelles fonctionnalités prévues sur la feuille de route de ChainLink devront paraître en temps et en heure et être à la hauteur des espérances de ses utilisateurs. Son cours en bourse sera largement influencé par leur succès ou leur échec.

Prévisions et futur de ChainLink

 

Les prévisions pour le cours de ChainLink sont pour le moment plutôt bonnes. Les analystes prévoient une hausse de ChainLink pour 2021.

Tauxde.com annonce une hausse du cours de ChainLink sur l’ensemble de l’année avec une fin d’année 2021 à 41,04 euros le jeton en moyenne. Le cours de ChainLink devrait connaître une baisse en juillet avec un cours à 27,39 euros, et en octobre, avec un cours à 30,50 euros. Mais, il repartira chaque fois à la hausse dès le mois suivant. Pour décembre 2021, cet analyste prévoit un prix minimal de 35,38 euros et un prix maximal de 43,91 euros. Cette tendance haussière devrait se poursuivre jusqu’à juin 2022, où le prix moyen prévu est de 64,94 euros. Le cours de ChainLink entrerait ensuite dans une phase baissière avec une fin d’année 2022 au prix moyen de 37,05 euros.

Tradingbeasts prévoit quant à lui une hausse constante, mais beaucoup moins spectaculaire. Le prix moyen du jeton LINK serait de 23,978 dollars pour avril 2021, soit 20,43 euros au change actuel. Le cours de ChainLink entamerait ensuite sa tendance haussière pour atteindre un prix moyen de 26,599 dollars (soit 22,66 euros) en décembre. Son prix minimum prévu est de 22,609 dollars (19,26 euros) et son prix maximum de 33.249 dollars (28,33 euros). Cette tendance haussière devrait continuer tout au long de l’année 2022 avec un cours moyen affichant 31,508 dollars en décembre, soit 26,84 euros selon le change actuel.

Ces chiffres sont donc extrêmement différents, mais aucune chute spectaculaire n’est prévue pour le moment, ce qui est une bonne nouvelle ! Néanmoins, nous vous rappelons que les cours des cryptomonnaies étant extrêmement volatils, il est impossible de réellement prévoir leur évolution. Ces calculs sont faits à partir de l’historique des cours et des tendances actuelles, ils ne prennent pas en compte les événements à venir. Restez donc extrêmement prudent si vous souhaitez investir dans ChainLink ou tout autre cryptomonnaie !

 

Tout savoir sur le réseau ChainLink

 

Pourquoi ChainLink a-t-il vu le jour ?

 

ChainLink a vu le jour pour connecter le monde on-chain, c’est-à-dire ce qu’il se passe sur la blockchain, avec le monde off-chain, ou ce qu’il se passe en-dehors. Cette connexion permet à ChainLink de proposer à ses utilisateurs un service d’oracle pour leurs contrats intelligents (les smart contracts).

Dans le monde réel, les contrats sont signés par le biais d’intermédiaires. Ces intermédiaires rendent les transactions plus chères, en imposant leurs commissions, et l’application des contrats plus subjective puisque des êtres humains sont en charge de la vérification de leurs clauses. Les contrats intelligents, ou  » smart contracts « , permettent de se passer de ces intermédiaires. L’élaboration de ces contrats et leur suivi se font sur la blockchain. Le contrat s’exécute ensuite seul. Ce procédé, en supprimant l’intermédiaire humain, permet de gagner du temps et de l’argent.

Néanmoins, certaines données nécessaires à l’application du contrat peuvent manquer, car le contrat n’a en réalité accès qu’aux données déjà présentes sur la blockchain. Dans le monde réel, c’est l’intermédiaire humain qui se chargerait de la collecte des données manquantes, mais il n’est ici plus disponible. Il était donc nécessaire de créer un système permettant la collecte de ces données à l’extérieure de la chaîne de blocs. C’est ainsi que le système d’oracle a vu le jour, pour permettre leur collecte. ChainLink est un réseau d’oracle décentralisé offrant ce service.

 

À quoi servent les oracles et ChainLink en particulier ?

 

Les oracles viennent donc optimiser les contrats intelligents en recherchant les données manquantes en externe et en se chargeant de leur introduction dans la blockchain. ChainLink fournit ce service d’oracle aux utilisateurs de contrats intelligents. Mais son réseau a une particularité : c’est le premier à avoir fait appel à des oracles indépendants.

ChainLink repose sur un réseau d’oracle décentralisé. Lorsqu’un utilisateur fait une demande d’oracle, ChainLink se tourne vers tous les oracles de la blockchain Ethereum. Ce système d’oracle indépendant offre une bien plus grande liberté à ChainLink et permet aussi un contrôle de l’information. Un système d’oracle centralisé rend le réseau dépendant de ses oracles, qui peuvent introduire de fausses informations sur le réseau. ChainLink, en se tournant vers divers oracles, multiplie les sources d’information. Son réseau procède ensuite à une synthèse de tous les résultats et transmet à l’utilisateur ayant émis la demande, la réponse la plus précise et exacte possible.

ChainLink base son système sur la réputation. Les oracles sont notés et rémunérés en LINK. Ainsi, les oracles ayant été reconnus comme des sources fiables et proposant des données intéressantes, seront introduits sur de plus gros contrats et pourront gagner plus de LINK. Au contraire, les oracles mal notés, car jugés malveillants après avoir introduit de fausses informations, subiront une perte de gains conséquente. De plus, ils ne seront plus sélectionnés en raison de leur mauvaise note. Ce système permet d’assurer la fiabilité du service d’oracle proposé par ChainLink.

 

Comment fonctionne ChainLink ?

 

Le réseau ChainLink est constitué de deux infrastructures : une on-chain et une off-chain. Le jeton développé sur son réseau est le LINK. Il s’agit d’un token ERC-677, basé sur les tokens ERC-20 utilisés par la blockchain Ethereum. Ainsi, son token peut évoluer sur tous les réseaux prenant en charge le token ERC-20. Le token LINK permet d’alimenter les opérations sur le réseau ChainLink et de récompenser les opérateurs ayant fourni des données lors de demandes d’oracle.

 

Le réseau on-chain de ChainLink

 

Le réseau on-chain de ChainLink est déployé sur la blockchain d’Ethereum et consiste en un contrat intelligent et, plus précisément, un  » contrat d’oracle « . Ce contrat d’oracle se réalise, en réalité, en trois étapes reposant chacune sur un contrat différent :

  • D’abord, la sélection des oracles, qui se fait grâce au contrat de réputation ou  » reputation contract « . Ce contrat permet de vérifier la qualité et les intentions du fournisseur de l’oracle. Cette vérification se fait en fonction de critères préalablement établis par l’utilisateur. À l’issue de cette vérification, le choix des oracles peut s’effectuer soit automatiquement, par ChaintLink, soit manuellement, auquel cas ce sera l’utilisateur lui-même qui sélectionnera ses oracles.
  • Ensuite, le transfert des données reçues à l’utilisateur, qui passe d’abord par le contrat de gestion des commandes ou  » order-matching contract « . Ce contrat permet de négocier le prix entre le demandeur et le fournisseur de l’information. Une fois un terrain d’entente trouvé, le transfert a lieu.
  • Enfin, la réception des résultats avec le contrat d’agrégation ou  » aggregating contract « , qui compare les informations apportées par les différents oracles pour sélectionner les plus pertinentes. Lorsque plusieurs résultats sont différents, ChainLink procède à un équilibre des valeurs.

C’est donc à travers ce contrat d’oracle que les utilisateurs de ChainLink vont pouvoir obtenir des informations qui se situent en dehors de la chaîne, en off-chain. Afin de lancer une recherche et d’activer le contrat d’oracle, les utilisateurs de ChainLink doivent d’abord lancer un  » contrat utilisateur  » ou  » user contract « . ChainLink traitera ce contrat utilisateur comme une demande d’oracle pour laquelle il lancera sa procédure de contrat d’oracle.

 

Le réseau off-chain de ChainLink : le fonctionnement du service d’oracle

 

Le réseau off-chain se base sur des  » nœuds d’oracle  » ou  » oracle nodes  » qui se trouvent sur le réseau Ethereum. Lorsque ces nœuds sont sollicités par le contrat d’oracle, ils lancent leur recherche. Celle-ci se base en trois étapes : la collecte, le traitement, et la transmission.

Le traitement des données collectées s’effectue à travers le ChainLink Core, qui est le nœud central de ce système. Une fois ces données traitées, le ChainLink Core procède à leur envoi via le contrat d’oracle. Les opérateurs qui se trouvent derrière les oracles sélectionnés reçoivent ensuite des jetons LINK pour leur travail. Ces opérateurs sont aussi notés en fonction de la qualité et de la fiabilité des données qu’ils ont apportées. Plus leur note est élevée, plus ils auront de chance d’être sélectionnés pour répondre aux demandes d’oracle sur des gros contrats, et gagner ainsi plus de LINK. Cette possibilité pousse les développeurs à proposer des  » external adapters  » sur le réseau ChainLink. Ces adapters permettraient aux opérateurs de fournir des données toujours plus précises et intéressantes aux demandes d’oracle, ils verraient ainsi leurs gains augmenter. Si un des opérateurs a tenté de transmettre de fausses informations, pour son propre bénéfice ou parce qu’il a été payé pour le faire, il recevra une mauvaise note ce qui l’empêchera de recevoir de nouveaux contrats. Il s’exposera aussi à une sanction économique. Cette technique permet de dissuader efficacement contre la fraude et d’assurer la fiabilité des informations.

Pour le moment, le réseau ChainLink est déployé sur la blockchain Ethereum, mais il pourra, à terme, lancer ses recherches sur toutes les autres blockchains.

 

Choisir ChainLink comme réseau d’oracle ?

 

Utiliser un réseau d’oracle pour la réalisation et le suivi de vos contrats intelligents peut s’avérer primordial. Penser à ChainLink pour exécuter ce service peut sembler être une option sûre puisqu’il a été le premier réseau d’oracle décentralisé à avoir été lancé. Il bénéficie donc d’une certaine expérience et son réseau est censé être un modèle de fiabilité. Alors quels avantages et inconvénients ChainLink présente-t-il ?

 

Les avantages du réseau ChainLink

 

ChainLink permet l’acquisition d’informations en dehors de la blockchain de manière simple grâce à son réseau d’oracle décentralisé. L’utilisateur souhaitant lancer une demande d’oracles peut la personnaliser en insérant des critères quant au choix du ou des oracles. Enfin, ChainLink réalise un équilibre des valeurs lorsque son réseau reçoit des réponses différentes suite à une demande d’oracle. Cette pratique permet de donner aux demandes d’oracle la réponse la plus exacte possible.

Il s’agit aussi d’une solution sécurisée grâce au système de note qui dissuade tout opérateur de transmettre de fausses informations au réseau lors d’une demande d’oracle. Vous pouvez donc lui faire confiance pour optimiser le suivi de vos contrats intelligents.

Son réseau n’est déployé pour le moment que sur la blockchain Ethereum, mais il se veut universel. ChainLink devrait donc pouvoir s’utiliser sur toutes les chaînes de blocs à l’avenir.

 

Les inconvénients du réseau ChainLink

 

Le majeur inconvénient du réseau ChainLink réside en la répartition de ces jetons. Seulement 35% des jetons LINK de ChainLink ont été vendus au public lors de l’ICO de 2017. 65% sont donc entre les mains de ses créateurs et de certains opérateurs du réseau. Cette répartition en fait finalement une cryptomonnaie assez centralisée.

Le deuxième problème de ChainLink est très certainement le manque de communication dont est victime le projet ; tant quant à son activité et son développement futur, que d’un point de vue marketing. Ceci en fait un réseau encore peu connu malgré son efficacité.

Enfin, aujourd’hui, ChainLink fait face à une concurrence dynamique, qui semble avancer bien plus vite que lui. De plus, le manque de communication de son équipe ne permet pas d’entrevoir leur ressenti face à cette concurrence et leurs projets pour la contrer. Les investisseurs aiment généralement suivre l’évolution de leur cryptomonnaie. Ici, ne vous attendez pas à une équipe qui partagera la moindre petite avancée ou nouvelle idée avec sa communauté.

 

Comment gérer vos jetons LINK de ChainLink ?

 

Comment obtenir des jetons ChainLink en 2021 ?

 

Les jetons LINK de ChainLink sont disponibles à la vente sur les plateformes d’échange de cryptomonnaies, comme Kraken, Binance, Coinbase, etc. Vous pouvez y réaliser vos transactions en toute sécurité.

Vous devrez vous y créer un compte et la plateforme procèdera à une vérification de votre identité. Généralement les plateformes vous demandent une pièce d’identité en cours de validité, ainsi qu’une photo de vous tenant ladite pièce d’identité dans votre main. Vous devrez aussi choisir un mot de passe. Pensez à la sécurité ! Choisissez un mot de passe hautement sécurisé et gardez-le en lieu sûr.

Rendez-vous ensuite à la rubrique achat ! Vous constaterez que les frais de transaction et les modalités de paiement diffèrent selon les sites. Kraken, par exemple, n’accepte que les virements bancaires. Mais, sa plateforme applique une commission de 0,16% pour les transactions inférieures à 50 000 dollars, soit parmi les plus faibles du marché ! Kraken peut donc être une plateforme très intéressante pour les investisseurs souhaitant convertir de grosses sommes en cryptomonnaies. Sur Coinbase, la commission est différente selon le moyen de paiement utilisé. Ici, cartes bancaires et virements sont acceptés ! Comptez une commission de 1,49% sur le montant des achats réalisés par virement et 3,49% sur ceux réalisés par carte bancaire. Certaines plateformes permettent aussi les virements et prélèvements SEPA, ce que nous vous conseillons de privilégier si vous êtes en Europe.

Un large panel de plateformes d’échange existe. À vous de comparer et de choisir la plateforme qui vous intéresse le plus ! Quant à votre banque, bonne nouvelle, elle ne vous prélèvera pas de frais pour réaliser vos achats.

 

Comment stocker et sécuriser vos jetons ChainLink ?

 

Une fois vos jetons achetés, plusieurs solutions de stockage s’offrent à vous. Vous pouvez tout simplement les laisser sur la plateforme d’achat, mais cette solution est risquée. Au moindre problème rencontré par la plateforme, vous pouvez perdre tout votre capital !

La solution la plus sécurisée reste encore de choisir un portefeuille ou  » wallet  » de cryptomonnaies. Vous pouvez choisir de conserver vos précieux LINK dans plusieurs types de portefeuilles ou  » wallets « . Deux grandes familles existent : les  » cold wallets  » et les  » hot wallets « . Attention, tous les portefeuilles ne supportent pas toutes les cryptomonnaies. Vérifiez soigneusement que vos jetons LINK sont bien compatibles avec la solution que vous adoptez.

 

Les « cold wallets » : la solution « off-line »

 

Les « cold wallets » ou portefeuilles froids, sont des portefeuilles vous permettant de stocker vos cryptomonnaie sans contact avec internet. Ces portefeuilles ont donc l’avantage d’éviter toute attaque de pirate en ligne. C’est indéniablement la solution à privilégier si vous posséder de grosses sommes en cryptomonnaie. Si vous choisissez cette solution de stockage, deux options s’offrent à vous :

 

  • Les « hardware wallets » ou portefeuilles matériels. Ils assurent votre anonymat et une haute sécurité à vos actifs. Ces portefeuilles prennent la forme d’une clé USB. Aucune connexion à internet n’est nécessaire avec eux. Ils conservent vos clés privées à l’écart et vous permettent de réaliser vos transactions hors ligne. Vous ne pourrez donc pas vous faire voler vos cryptomonnaies en vous connectant à internet. Néanmoins, prenez grand soin de votre portefeuille. Sa disparition ou son endommagement pourrait vous faire perdre tout votre capital. Sachez aussi que tous les portefeuilles matériels ne possèdent pas les mêmes caractéristiques. Comparez-les donc avant d’en acheter un et rappelez-vous de bien vérifier qu’il sera compatible avec vos jetons de ChainLink ! En effet, les portefeuilles ne supportent pas toutes les cryptomonnaies !
  • Les « paper wallets » ou portefeuilles papier. Ces portefeuilles sont en réalité une simple feuille papier sur laquelle est imprimée une clé privée et l’adresse lui correspondant. Pour créer votre portefeuille papier, rendez-vous sur un générateur de portefeuille papier compatible avec ChainLink. Certains sites permettent de télécharger leur générateur pour pouvoir, par la suite, générer votre portefeuille hors ligne. Cette solution est à privilégier si vous souhaitez réellement une sécurité d’ordre  » cold « , c’est-à-dire loin d’internet et des pirates !

 

Les « hot wallets » : la solution connectée

 

Les « hot wallets » ou portefeuilles chauds sont les portefeuilles connectés à internet. Ils ont l’avantage de généralement offrir rapidité et simplicité. Néanmoins, ils offrent aussi bien plus de possibilité aux pirates informatiques, donc oubliez-les si vous avez choisi d’investir dans ChainLink à grande échelle.

 

  • Les « web wallets » ou portefeuilles web. Ils vous permettent de gérer vos fonds rapidement. Le fonctionnement des web wallets est assez similaire à celui des plateformes d’échange, vous devrez vous y créer un compte. Toutefois, vous restez ici maître de vos clés privées. Ces portefeuilles sont certainement les plus vulnérables. Mais certaines plateformes, considérées comme des références dans le domaine, vous assurent une très grande sécurité grâce à des mises à jour et contrôles réguliers.
  • Les extensions de navigateur. Il est possible de télécharger une extension de navigateur. Plusieurs extensions existent selon votre navigateur et la chaîne de blocs souhaitée. Ces extensions communiquent facilement avec le réseau décentralisé de la blockchain. Par contre, elles ne procèdent pas toutes à une vérification au moment des transactions, faites donc attention aux pirates et aux arnaques.

 

Les « desktop wallets », les portefeuilles logiciels sont aussi une solution de stockage en ligne, mais ils s’adressent à des utilisateurs déjà expérimentés. Ces logiciels doivent être installés sur un appareil sécurisé (votre serveur, bureau ou smartphone par exemple). Ils conservent vos clés privées. Vous aurez plus d’autonomie qu’avec un web wallet, mais aussi plus de responsabilités. Deux types de desktop wallets existent. 

 

  • Les « full nodes » ou nœuds complets. Les nœuds complets sont une copie de la blockchain. Ils permettent de valider les nouvelles transactions et de les inscrire sur la chaîne de blocs. Être en possession d’un nœud complet vous permet donc d’avoir l’historique de toutes les transactions de la chaîne de blocs, et donc des vôtres. Vous avez ainsi une preuve de votre capital de jetons sur la blockchain en question. Néanmoins, cette alternative est très technique et ne s’adresse pas aux débutants. Contrairement aux portefeuilles dans lesquels vous pouvez stocker différents actifs au même endroit, ici chaque nœud complet téléchargé sera dédié à une blockchain.
  • Les « lightweight wallets » ou portefeuilles légers. Aussi appelés « portefeuilles SPV » pour « Simplified Payment Verification », ces portefeuilles ne téléchargent pas l’entièreté de la chaîne de bloc. La vérification est donc plus simple et rapide. Ils communiquent facilement avec les nœuds de la chaîne de blocs. Il existe plusieurs types de portefeuilles légers, certains se dédient à une seule cryptomonnaie, d’autres en supportent plusieurs. De même, vous pouvez trouver des portefeuilles légers pour les mobiles, d’autres pour les ordinateurs, etc.

 

Comment vendre vos jetons ChainLink ?

 

Vous souhaitez vendre vos jetons ChainLink ? Le procédé est extrêmement simple ! Retournez sur les plateformes d’échange de cryptomonnaies, utilisées aussi pour en acheter. Ces plateformes permettent l’achat, la vente et l’échange de cryptomonnaie ! Il vous suffira de vous connecter à votre compte ou d’en créer un nouveau si vous changez de plateforme au moment de la vente, ce qui est tout à fait possible.

Connectez-vous ensuite à votre portefeuille de cryptomonnaies pour accéder à vos jetons LINK de ChainLink. Retournez sur la plateforme d’échange, puis dans la rubrique vente choisissez les LINK. Générez ensuite une nouvelle adresse. Il est important de demander une nouvelle adresse à chaque transaction. Ceci améliore la confidentialité et la sécurité. Dans votre portefeuille, allez dans la rubrique envoyer et indiquez l’adresse qui a été générée par la plateforme. Indiquez le montant de LINK que vous souhaitez échanger et valider votre transaction. Vos précieux jetons ChainLink devraient avoir été crédités sur la plateforme. Vous pouvez fermer votre portefeuille, vous n’en aurez plus besoin.

Dans le menu de la plateforme de vente, choisissez à présent LINK/EUR (ou toute autre devise). Une fois sur la page de transaction, choisissez « vendre » (ou « sell » en anglais) et indiquez le montant de LINK que vous souhaitez échanger. Vous pouvez les vendre immédiatement au prix du marché (« Market »), ou bien indiquer un prix de vente (« Limit »). Votre vente s’effectuera alors automatiquement dès que le cours de ChainLink aura atteint le prix mentionné. Vous pouvez ensuite confirmer votre transaction. Dans le cas d’une vente au prix du marché, vous verrez votre compte se créditer immédiatement en euros sur la plateforme.

Pour retirer ce capital de votre compte, il vous suffit de vous rendre dans la rubrique « Retirer » (ou « withdraw » en anglais). Comme au moment de la vente, des frais de transaction seront appliqués par la plateforme. Leur montant vous sera indiqué avant que vous ne validiez votre opération. Renseignez ensuite votre compte en banque (vous pouvez l’enregistrer pour les fois prochaines) et confirmer la transaction. Vos euros devraient arriver sous quelques jours sur votre compte bancaire. Le délai peut varier selon le montant de votre transaction et la plateforme utilisée.

 

 

Vous avez perdu l’accès à vos jetons ChainLink ?

 

Quel que soit la cryptomonaie, il vous sera impossible d’accéder à votre capital si vous avez perdu vos codes d’accès.  Si c’est ne que le mot de passe de votre compte sur la plateforme de transaction où se trouvent vos précieux jetons ChainLink, vous pouvez tenter de contacter un service spécialisé pour cracker votre code. Cette solution s’avère très rarement concluante, mais c’est la seule qui s’offre à vous. Par contre, si vous avez perdu votre clé privée, vous pouvez tout simplement dire adieu à vos LINK. Absolument aucun retour en arrière n’est possible. En cas de piratage, aucune protection, assurance ou garantie. Si les pirates vous prennent l’entièreté de vos fonds, il en va de même, vous ne les reverrez plus.

La sécurité de vos jetons est donc primordiale, ne sous-estimez jamais cet aspect. Conservez-les en lieu sûr, choisissez des solutions off-line pour les montants importants, choisissez des mots de passe hautement sécurisés, ne les enregistrez jamais sur vos appareils… L’option papier reste finalement la meilleure solution. Vos mots de passe seront ainsi loin de tout pirate. Mais, bien entendu, conservez votre papier à l’abris et ne le perdez pas ! Évidemment, ne mettez pas vos codes d’accès sur un post-it à la vue de tous. Ne laissez pas non plus votre portefeuille crypto papier trôner au milieu de votre bureau ! Les adeptes de la solution papier placent généralement leur précieux sésame dans un coffre-fort, à l’abris des regards.

Les cryptomonnaies nous offre de nombreux avantages : décentralisation, autonomie, anonymat, etc. Mais aussi, bien plus de responsabilités. Vous êtes seul face à votre capital et vous n’avez aucun recours possible en cas de problème ! Faites donc très attention et restez vigilant en permanence.

 

Notre avis sur ChainLink

 

ChainLink est à nos yeux un réseau incontournable pour les utilisateurs de smart contracts sur Ethereum, pour le moment. ChainLink relaie efficacement l’information entre l’extérieur et la blockchain, son réseau vous permettra donc de bénéficier d’un système d’oracle efficace. De plus, et c’est là son majeur attrait face à ses concurrents, ChainLink est un des rares réseaux à proposer un système d’oracle décentralisé, ce qui lui permet d’assurer la fiabilité des informations transmises à ses utilisateurs. Si vous souhaitez donc vous lancer dans les contrats intelligents nous vous conseillons Ethereum et le réseau ChainLink pour vos demandes d’oracles.

Nous espérons que ChainLink sera vite lancé sur les autres blockchains, comme ses fondateurs le projettent, pour que tous les utilisateurs de cryptomonnaie puissent en bénéficier s’ils le souhaitent.

 

Devriez-vous investir dans les LINK de ChainLink ?

 

D’un point de vue strictement boursier, les LINK semblent être une devise tout à fait prometteuse pour un investissement. Leur cours affiche un prix tout à fait raisonnable et les prévisions pour les mois et années à venir annoncent toutes une hausse pour le moment. Néanmoins, beaucoup d’investisseurs se nient à acquérir des jetons LINK. Alors pourquoi ce boycott de ChainLink ?

Les reproches faits à ChainLink concernent la répartition de ses jetons. 35% seulement d’entre eux ont été vendus au public pendant l’ICO de 2017. 32% ont été envoyés aux opérateurs des nœuds et le reste est resté chez ChainLink pour financer son développement. Les investisseurs ne possèdent donc qu’un tiers des jetons. Ceci constitue un frein pour nombre d’entre eux. Les cryptomonnaies sont nées en particulier du désir d’offrir une alternative décentralisée. En proposant un réseau décentralisé, il est bien plus difficile de voir un groupe se rallier autour d’un projet pour leur propre bénéfice et d’influencer le réseau dans leur sens. Or, la répartition des jetons ChainLink n’en fait aucunement un réseau décentralisé (son système d’oracle est bien décentralisé, mais pas son réseau, attention à ne pas confondre les deux). Vous n’êtes donc pas à l’abris d’une collusion orchestrée par son équipe de développeurs !

 

 

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