L’argent liquide ne représentera que sept pour cent des achats en magasin au Royaume-Uni d’ici 2024, selon les calculs de Worldpay.
L’étude révèle que l’utilisation de l’argent liquide pour les achats en magasin dans le pays est passée de 27 % en 2019 à seulement 13 % l’année dernière, la pandémie de Covid-19 alimentant un changement dans les préférences de paiement des consommateurs.
Dans tous les pays étudiés, l’utilisation de l’argent liquide a chuté de 10 pour cent en 2020 pour atteindre 20 pour cent des transactions. Le rapport de Worldpay prévoit que de nombreux pays européens, dont le Danemark, la Norvège et la Suède, n’utiliseront presque plus d’espèces d’ici 2024, et que la croissance des méthodes de paiement autres que les espèces sera principalement répartie entre les cartes et les paiements mobiles, ces derniers devant représenter un tiers du marché des points de vente en 2024.
Pete Wickes, directeur général, Emea, Worldpay, déclare : « Cette étude montre la vitesse et l’ampleur de la transformation du comportement des consommateurs en seulement 12 mois. Bien que cela offre aux entreprises de nouvelles possibilités d’optimisation et de gains d’efficacité, nous devons garder à l’esprit que des pans importants de l’économie continuent de dépendre de l’argent liquide, comme les dons de charité et les pots à pourboire des restaurants, tandis que de nombreux membres de la société restent sous-bancarisés. Les fintechs et les régulateurs doivent collaborer pour créer de nouveaux cadres qui permettent ce changement et utiliser la technologie pour stimuler l’inclusion financière, en particulier pour les communautés mal desservies. »
« Le réseau d’argent liquide a déjà été gravement endommagé ces dernières années, notamment depuis le début de l’épidémie de coronavirus, parce qu’il n’y a pas eu de surveillance efficace pour garantir que les millions de personnes qui en dépendent encore puissent continuer à le retirer. Le gouvernement doit agir rapidement avec ses plans pour sauvegarder l’accès à l’argent liquide par le biais de la législation, afin de garantir que le système reste viable aussi longtemps qu’il est nécessaire. »
